Crash de Perpignan : la peinture en cause ?

Les techniciens du BEA privilégient la thèse d’une panne des capteurs situés sur les ailes et le fuselage, due à des opérations de peinture. L’accident de l’Airbus A320 a fait sept morts près de Perpignan en novembre dernier.

La queue de l’Airbus A320 d’Air New Zealand flotte dans la Méditerranée le 28 novembre 2008 (Sipa)
Selon une information du Figaro, l’accident de l’Airbus A320 qui s’est écrasé en mer le 27 novembre 2008, serait dû à une panne des instruments de bord. Les sept personnes présentes à bord de l’appareil, pilotes et techniciens, sont mortes.
Le Figaro indique samedi 24 janvier que les techniciens du Bureau d’Enquêtes et d’Analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) auraient identifié la cause de l’accident. Il semblerait que des capteurs essentiels à la stabilisation de l’avion aient été recouverts de peinture à la suite de la location de l’appareil par XL Airways Germany à Air New Zealand.

Systèmes de sécurité inopérants

Les systèmes de sécurité intégrés aux commandes de vol auraient été rendus inefficaces en l’absence de données sur la vitesse, la pression ou l’attitude de l’avion. Sondes et capteurs aérodynamiques situés sur les ailes et le fuselage étaient en effet empêchés de fonctionner par la couche de protection. Ils n’ont alors pas pu empêcher le décrochage de l’appareil.
Le Figaro évoque aussi la note envoyée par le constructeur Airbus à ses 218 compagnies aériennes clientes, recommandant des mesures préventives pour éviter un nouvel accident semblable, sur la base des premières informations tirées des enregistreurs de vol.
Rédigé en collaboration avec le BEA, la note met notamment en garde sur la conduite des vols de contrôle effectués après des opérations de maintenance

Source : NouvelObs.com

Nous soutenir

C’est grâce à votre soutien que nous pouvons vous accompagner dans l’ensemble de vos démarches, faire évoluer la prise en charge des victimes par une mobilisation collective, et poursuivre nos actions de défense des droits des victimes de catastrophes et d’attentats.

Soutenir la FENVAC

Ils financent notre action au service des victimes