Crash d’EgyptAir. L’indemnisation des familles des victimes va débuter

Les familles des 66 victimes morts dans le crash de l’avion EgyptAir un mois plus tôt vont commencer à être indemnisées, a annoncé la compagnie Safwa Mussalam.

Les familles des 66 victimes de l’Airbus A320 d’EgyptAir tombé en mer Méditerranée il y a un mois recevront une première indemnisation de 25 000 dollars chacune, a annoncé lundi à l’AFP le président de la compagnie Safwat Mussallam.

Cette somme ne préjuge pas des compensations financières qui seront versées ultérieurement par les assurances, en fonction des responsabilités des différents acteurs impliqués et qui doivent encore être déterminées par l’enquête, alors que les causes du crash demeurent inconnues.

Le vol MS804 d’EgyptAir, qui reliait Paris au Caire, s’est abîmé le 19 mai entre la Crète et la côte nord de l’Égypte avec notamment 40 Égyptiens et 15 Français à bord, après avoir soudainement disparu des écrans radar.

« Compensation préliminaire »

« Les assurances (d’EgyptAir) vont verser une compensation préliminaire de 25 000 dollars (plus de 22 000 euros) pour chaque victime », a indiqué M. Mussallam, précisant toutefois que ce versement se fera « après l’émission des certificats de décès et de la déclaration de succession pour chaque famille ». « Les certificats de décès seront prêts cette semaine, avant jeudi, pour les Égyptiens et les étrangers », a précisé le président d’EgyptAir.

Outre les 40 Égyptiens, dont les membres d’équipage, et les 15 Français qui se trouvaient à bord, l’avion transportait deux Irakiens, deux Canadiens, ainsi que des ressortissants d’Algérie, de Belgique, de Grande-Bretagne, du Tchad, du Portugal, d’Arabie saoudite et du Soudan.

Les boîtes noires examinées

La commission d’enquête égyptienne a annoncé dimanche avoir débuté l’examen des deux boîtes noires de l’Airbus A320, repêchées jeudi et vendredi, avec la récupération des cartes mémoire.

Ces cartes mémoire ont été soumises à « des tests électroniques », un procédé qui sert à vérifier leur état de fonctionnement et qui doit être suivi « par la phase de récupération des données ».

Les enquêteurs égyptiens sont épaulés dans leur travail par les experts français du Bureau d’Enquêtes et d’Analyses (BEA) et du constructeur européen Airbus, ainsi que par un représentant du Bureau national de la sécurité des transports (NTSB) américain, parce que les moteurs sont fabriqués par un consortium comprenant une compagnie américaine, et un expert dépêché par le fabricant américain des boîtes noires.

Source : Ouest-France.fr
Date : 20.06.2016

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