Crash EgyptAir : un mois de recherches et d’interrogations

Le Caire - L’Airbus A320 d’EgyptAir, dont des débris de la carlingue ont été localisés mercredi soir sur plusieurs sites, s’est abîmé en mer Méditerranée le 19 mai avec 66 personnes à son bord. Depuis cette date, le mystère reste entier sur les cause de la catastrophe.

—MAI—

- 19 : EgyptAir annonce dans la nuit que le vol MS804 d’un Airbus A320, parti la veille de Paris-Roissy à destination du Caire a disparu des radars. Soixante-six personnes, dont quarante Egyptiens et 15 Français se trouvaient à bord du vol.

L’aviation civile grecque annonce que l’A320 s’est écrasé au large de Karpathos, une île située entre Rhodes et la Crète, alors qu’il se trouvait déjà dans l’espace aérien égyptien.

Le ministre égyptien de l’aviation civile estime que l’hypothèse d’une "attaque terroriste" est "plus probable" que celle d’une défaillance technique.

Le président français François Hollande indique qu’"aucune hypothèse n’est écartée" pour expliquer le crash, qu’il s’agisse d’un "accident" ou d’un acte "terroriste".

- 20 : Les premiers débris de l’Airbus sont découverts à 290 km au nord d’Alexandrie par les avions et navires déployés par l’armée égyptienne.

A Paris, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault déclare que "toutes les hypothèses sont examinées mais aucune n’est privilégiée, car nous n’avons absolument aucune indication sur les causes".

- 20 : Des médias américains annoncent que le système automatisé de communications de l’appareil (Acars) avait émis juste avant sa chute plusieurs alertes. Une première signalait une fumée d’origine indéterminée à l’avant de la cabine, suivie d’une autre faisant état d’une défaillance de l’ordinateur gérant les commandes de vol.

Ces révélations relancent les spéculations sur les causes du crash, le gouvernement égyptien et les experts semblant privilégier jusque là la thèse de l’attentat.

- 22 : "Toutes les hypothèses sont possibles" et aucune n’est privilégiée pour expliquer le crash, déclare le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.

—JUIN—

- 1er : Un bâtiment de la Marine française, le Laplace, arrive la veille sur la zone du crash pour participer aux recherches, détecte le signal d’une des boîtes noires entre la Crète et la côte nord de l’Egypte, selon le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) français.

- 9 : Le "John Lethbridge", un navire équipé d’un robot sous-marin capable de localiser et récupérer à grande profondeur les boîtes noires, arrive dans le port d’Alexandrie, dans le nord de l’Egypte, selon le ministère égyptien de l’Aviation civile.

Source : Lexpress.fr
Date : 15.06.2016

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