Deux ans après, hommages aux victimes de Germanwings

Ce vendredi marque les deux ans du crash de l’avion de la Germanwings, au cours de laquelle 150 personnes avaient été tuées. En Allemagne ou en France, des rassemblements ont eu lieu dans la matinée pour honorer la mémoire des victimes.

Un vendredi 24 mars marqué par les hommages et l’émotion. Il y a deux ans jour pour jour, le pilote Andreas Lubitz crashait son avion dans les Alpes. A bord du A320 de la Germanwings se trouvaient 150 personnes qui ont toutes été tuées dans la tragédie. Dans la matinée, une cérémonie a été organisée dans la cour du lycée Joseph-König de Haltern-am-See (ouest), qui a perdu dans la catastrophe 16 adolescents et 2 enseignantes rentrant d’un échange scolaire en Espagne.

En France, environ 500 proches des victimes du crash de Germanwings se sont recueillis à la cathédrale de Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence), pour une cérémonie œcuménique. A leur descente des bus, sous une fine pluie, certains s’abritaient sous des parapluies blancs, ou tenaient des bouquets de fleurs à la main, a constaté un correspondant de l’AFP. Ces proches, dont des familles avec enfants, se sont regroupés à l’entrée de la cathédrale, où une cérémonie oecuménique devait ensuite se tenir dans l’intimité. A 10H41, l’heure du crash, une minute de silence a été observée. L’une des familles a préféré se rendre directement au Vernet, le village le plus proche du lieu de la tragédie, où une stèle de pierre a été inaugurée vers 12H30 à la mémoire des victimes.

Le vol 4U 9525 de la compagnie allemande, filiale à bas coûts de Lufthansa, s’était écrasé alors qu’il ralliait Barcelone à Düsseldorf avec six membres d’équipage, dont le copilote allemand Andreas Lubitz, et 144 passagers, en majorité des Allemands (72) et des Espagnols (50). Ce deuxième anniversaire est marqué par des déclarations du père d’Andreas Lubitz, qui a remis en cause en Allemagne la thèse du suicide de son fils, provoquant la stupeur des familles des victimes. "C’est une provocation. Il y a des éléments qui apparaissent incontestables : ce sont les boîtes-noires", a regretté vendredi, en marge de la cérémonie, le maire de la commune voisine de Prads, Bernard Bartolini. "Cette soi-disant enquête (du père) deux ans après le crash, jour pour jour, c’est une extravagance", a-t-il ajouté.

Source : parismatch.com
Auteurs : AFP et Clémentine Rebillat
Date : 24 mars 2017

Crédit photos : Source : parismatch.com Auteurs : AFP et Clémentine Rebillat Date : 24 mars 2017

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