Huit nouvelles interpellations dans l’entourage de l’auteur de l’attentat de Nice

Huit hommes de l’entourage de l’auteur de l’attentat qui a fait 86 morts à Nice le 14 juillet ont été interpellés et placés en garde à vue entre lundi 19 septembre au soir et mardi matin dans les Alpes-Maritimes, ont indiqué au Monde des sources proches du dossier confirmant une information de l’Agence France-Presse (AFP). Ces hommes « de nationalités française et tunisienne » ont été interpellés à Nice, Saint-Laurent-du-Var et Cagnes-sur-Mer.

Le soir de la fête nationale, plus de 30 000 personnes assistaient au feu d’artifice sur la promenade des Anglais, lorsque Mohamed Lahouaiej Bouhlel, un Tunisien de 31 ans, a foncé dans la foule avec un camion. L’attentat a été revendiqué par le groupe Etat islamique.

Présenté au départ comme ayant agi seul, Mohamed Lahouaiej Bouhlel aurait en réalité mûri son projet plusieurs mois avant les faits et aurait bénéficié de complicités, selon le parquet de Paris qui pilote l’enquête antiterroriste. Il avait notamment effectué plusieurs repérages avec son poids lourd de location.

Déjà six mises en examen

Six personnes ont déjà été mises en examen dans ce dossier. Chokri C., Mohamed Oualid G. et Ramzi A. sont poursuivis pour « complicité d’assassinats en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste ». L’enquête a mis en lumière leur présence aux côtés du tueur dans les jours ayant précédé le carnage ou, dans le cas de Ramzi A., a révélé que des SMS envoyés par Lahouaiej Bouhlel lui avaient été adressés juste avant la tuerie. Ramzi A. est aussi mis en examen pour « infractions à la législation sur les armes », avec un couple d’Albanais, Artan H. et Enkeledja Z., soupçonnés d’avoir participé à la fourniture du pistolet avec lequel Lahouaiej Bouhlel a tiré sur des policiers avant d’être tué.

Enfin, Hamdi Z. a été mis en examen pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle ». Agé de 36 ans, il apparaît dans un selfie pris quelques jours avant l’attaque djihadiste par le tueur devant le camion lancé sur la foule le soir de la fête nationale. Les enquêteurs le soupçonnent d’avoir pu être au courant du projet d’attentat.

Source : LeMonde.fr
Date : 20/09/2016

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