Le crash est survenu durant un vol d’instruction

On ignorait toujours hier soir ce qui s’est exactement passé, mercredi, sur l’aéroport de Toulouse-Blagnac - où deux Audois ont trouvé la mort à bord d’un petit avion de tourisme. "Nous ne sommes pas encore en mesure de donner des indications sur les causes de l’accident", a déclaré hier soir le procureur de Toulouse, Michel Vallet.

L’enquête a été confiée à la brigade de gendarmerie des transports aériens, qui a commencé hier ses auditions et devrait les poursuivre aujourd’hui à Carcassonne. Les enquêteurs auditionneront notamment Jean-Claude Ramon, le président de l’Aéro-Club de pilotes audois, l’association dont faisaient partie Florent Perrois et Philippe De Vos, les deux hommes qui ont perdu la vie dans ce drame. Objectif de cette audition : tenter de comprendre le scénario qui a conduit le Rallye à s’écraser, juste après le décollage, entre les deux pistes de Blagnac.

"Florent Perrois avait 3 500 h de vol dont 1 500 à l’instruction"

"Nous pensons évidemment à des hypothèses", indiquait hier soir Jean-Claude Ramon, qui réserve ses déclarations aux gendarmes. Ce qui est d’ores et déjà établi, c’est que l’accident s’est produit au cours d’un vol d’instruction : Florent Perrois était en train de former Philippe De Vos à l’insertion dans le trafic d’un grand aéroport. "Cela fait partie du cursus habituel", explique Jean-Claude Ramon, qui précise que l’élève Philippe De Vos "avait brillamment réussi la partie théorique de son brevet de pilote et se trouvait dans la phase des navigations". Quant à Florent Perrois, ancien capitaine du 3e RPIMa, "il avait 3 500 heures de vol dont 1 500 en tant qu’instructeur". Une expérience solide, donc, pour cet instructeur bénévole à l’Aéro-club.

"C’est un drame qui nous laisse tous effondrés", a ajouté le président de l’Aéro-club.

Hier, on apprenait que les obsèques de Florent Perrois devraient avoir lieu lundi prochain 15 octobre. La date de celles de Philippe De Vos n’était toujours pas fixée hier soir.

Laurent Rouquette, L’indépendant - 12 octobre 2012


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