Le parquet de Paris a ouvert une enquête après l’attentat à la voiture piégée contre l’ambassade de France aujourd’hui à Tripoli et un groupement du GIGN a été envoyé sur place, a annoncé le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, sur BFM-TV.
"Nous avons décidé d’envoyer un groupement du GIGN (Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale) sur place et aussi le renforcement dans toute la zone des mesures de sécurité", a déclaré le ministre. Il a précisé que les activités du Centre culturel français à Tripoli et de la "petite école" avaient été suspendues.
Deux gendarmes français ont été blessés dans l’explosion qui a eu lieu à 07H00 (locales). "L’un des deux est sérieusement blessé et devait être opéré sur place", a ajouté le ministre, sur le point de partir à Tripoli.
"Cet attentat aurait pu être absolument un carnage. Il s’en est fallu de quelques minutes : si le personnel avait été là, cela aurait été un drame épouvantable", a poursuivi M. Fabius. "Cet attentat était fait pour tuer. La France ne cédera pas", a-t-il affirmé.
"C’est un attentat qui vise non seulement la France mais l’ensemble des pays qui luttent contre les groupes terroristes", a-t-il dit.
lefigaro.fr, AFP, le 23 Avril 2013,