Les familles des victimes craignent de perdre leur indemnisation s’ils parlent de l’accident.
Les familles des 113 victimes du Concorde d’Air France qui s’est écrasé à Gonesse (Val-d’Oise) le 25 juillet 2000 risquent fort de rester silencieuses lors du procès, qui s’ouvrira le 2 février 2010 devant le tribunal correctionnel de Pontoise.
"On ne trouve personne qui accepte de témoigner, déplore Stéphane Gicquel, secrétaire général de la Fédération nationale des victimes d’accidents collectifs (Fenvac) : les contrats de droit américain que les ayants droit ont signés avec les assureurs leur interdisent de parler de l’accident, sous peine d’annulation. Résultat : les familles sont terrorisées à l’idée de perdre leur indemnisation et préfèrent se taire !"
Source : L’ Express.fr, le 26/11/09.