Un corps retrouvé dans l’épave du « Costa Concordia »

Les « restes d’un corps humain, qui pourrait être celui de l’un des deux disparus, un serveur de nationalité indienne », ont été trouvés dans l’épave du Costa Concordia, a annoncé mardi à l’AFP la Protection civile italienne.

« Les restes ont été trouvés par les pompiers sur le pont 3 » du paquebot de croisière, qui s’était échoué le 13 janvier 2012 devant l’île toscane du Giglio, un naufrage qui avait fait 32 morts, a affirmé à l’AFP Francesca Maffini, porte-parole de la protection civile. « Plusieurs éléments nous font dire qu’il pourrait s’agir du cadavre du jeune serveur de nationalité indienne, Russel Rebello », a-t-elle ajouté. La famille du jeune homme a été informée de la découverte, a précisé dans un communiqué la Protection civile.

Parmi les 32 victimes du naufrage du Costa Concordia, deux n’ont jamais été retrouvées : Russel Rebello et une passagère de nationalité italienne, Maria Grazia Trecarichi. Selon le communiqué, les restes humains ont été repérés danc la matinée par les plongeurs des pompiers. Jusqu’à présent, les secours cherchaient plutôt les deux disparus au niveau du pont 4, là où ils avaient été vus pour la dernière fois, le soir du naufrage. Les recherches des restes de ces deux victimes avaient repris le 24 septembre, une fois l’épave du Concordia sécurisée après son redressement le 17 septembre.

Dans la nuit du 13 janvier 2012, le Costa Concordia, qui naviguait trop près de la côte, avait heurté un écueil et s’était échoué sur des rochers à quelques dizaines de mètres du Giglio avec à son bord 4 229 personnes, dont 3 200 touristes.

Des restes avaient été découverts fin septembre et début octobre près de l’épave mais les examens scientifiques, notamment les tests ADN, n’ont toujours pas permis de déterminer s’ils appartenaient aux deux disparus. L’ancien commandant du paquebot, le capitaine Francesco Schettino, est poursuivi pour homicides multiples par imprudence, pour abandon de navire et dégâts causés à l’environnement.

Son procès, qui a commencé à la mi-juillet devant le tribunal de Grosseto, se poursuivait mardi. Il doit durer encore plusieurs mois avec l’audition de centaines de témoins.

libération avec AFP - 8 octobre 2013


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