Commémoration ce samedi de l’accident du train Paris-Limoges. Il y a un an, le drame avait fait sept morts et des dizaines de blessés. Le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, doit se rendre en début d’après-midi en gare de Brétigny-sur-Orge, le lieu du déraillement du train.
Céline était dans la voiture numéro 4 du train Paris-Limoges, celle qui s’est couchée par terre pendant le déraillement. Un an après, cette femme de 38 ans est en colère : « J’en veux à la SNCF, j’en veux à Réseaux ferrés de France, ça fait un an que ça dure, explique-t-elle. On a le rapport que maintenant. Mais pour qu’on puisse tourner la page à un moment ou à un autre, il va falloir un procès. Il ne s’agit pas de désigner un coupable mais de nous dire ce qui s’est passé. Et qu’on y remédie. »
Après l’accident, 145 personnes ont reçu une proposition d’indemnisation de la SNCF, dont une trentaine a accepté. « Le comité mis en place par le ministère des Transports va se poursuivre, explique Stéphane Gicquel, secrétaire général de la Fédération nationale des victimes d’accidents collectifs. Il y a 177 personnes qui ont déclaré un préjudice corporel, blessure physique ou traumatisme psychologique. Ces personnes continuent à passer en expertise, avec des propositions. Ces personnes gardent la possibilité de saisir un tribunal, à tout moment. »
Même si les victimes refusent l’offre de la SNCF, elles recevront automatiquement 80% de la somme proposée, avec la possibilité, toujours, d’aller devant les tribunaux pour demander davantage.
rfi.fr - le 12 juillet 2014