Après l’annonce de l’identification mardi par Alger des ravisseurs d’Hervé Gourdel, deux des cinq accompagnateurs ont été placés en résidence surveillée et sous contrôle judiciaire rapporte, ce jeudi le site de l’hebdomadaire l’Express reprenant une information de l’agence de presse Reuters.

Un juge se penche sur leur éventuelle implication dans l’enlèvement de l’otage français, une semaine après sa décapitation par les Soldats du Califat, un groupe algérien lié aux djihadistes de l’Etat islamique (EI), en Kabylie.

Les compagnons d’Hervé Gourdel avaient déjà été placés six jours en garde à vue avant d’être remis en liberté. Témoins de l’enlèvement, les cinq Algériens avaient eux aussi été retenus 14 heures par les ravisseurs avant d’être relâchés sans Hervé Gourdel. Par ailleurs, Europe 1 révèle l’arrestation de deux personnes en Kabylie. Ces deux personnes auraient été « capturées à l’issue de combats à l’arme lourde entre des militaires et des djihadistes, près de Tikjda », la zone où Hervé Gourdel a été enlevé le 21 septembre.

Les investigations sur les auteurs de cet assassinat semblent en tout cas progresser puisque le ministre algérien de la Justice, Tayeb Louh, avait annoncé mardi que « les premiers éléments de l’enquête ont permis d’identifier certains des membres du groupe terroriste auteurs de ce crime ».

leparisien.fr - V.F. - le 2.10.2014