MH 370 : les recherches reprennent dans l’océan Indien

Alors que, sept mois après sa disparition, les recherches pour localiser le MH 370, l’avion de la Malaysia Airlines qui a disparu dans l’océan Indien en mars, sont jusque-là restées vaines, l’Australie a annoncé, lundi 6 octobre, le lancement de nouvelles investigations.

Après une première phase de recherches infructueuses en surface et en profondeur, le Go Phoenix, navire spécialisé affrété par la Malaisie, a commencé à sonder les fonds pour tenter de localiser l’épave du Boeing qui s’est évaporé peu après son décollage de Kuala Lumpur à destination de Pékin, avec 239 personnes à bord.

« Le navire GO Phoenix, qui embarque du matériel et des experts mis à disposition par Phoenix International, est arrivé dans la zone de recherche dans le sud de l’océan Indien et a commencé ses opérations d’exploration sous-marine », a indiqué l’Office australien de sécurité des transports ATSB.

À 5 000 OU 6 000 MÈTRES SOUS L’EAU

Le Go Phoenix et le Fugro Discovery – affrété par l’Australie – vont immerger à 5 000 ou 6 000 mètres de puissants sonars programmés pour détecter les parties volumineuses de l’épave de l’avion comme les moteurs, le train d’atterrissage et le fuselage.

Tout contact avec le cockpit a cessé après environ une heure de vol et aucune trace physique de l’appareil n’a été retrouvée depuis. Ses systèmes de communication ont néanmoins « accroché » à plusieurs reprises des satellites, permettant de reconstituer sa trajectoire présumée jusqu’à sa probable chute en mer dans le sud de l’océan Indien, au large des côtes occidentales de l’Australie.

Plusieurs hypothèses ont été évoquées, du coup de folie du pilote ou du copilote au détournement en passant par un grave accident mécanique. L’explication la plus crédible, selon les responsables chargés de l’enquête, est qu’une brusque chute du niveau de l’oxygène à bord a rendu l’équipage et les passagers inconscients. L’avion aurait continué de voler en pilote automatique, jusqu’à sa chute en mer, faute de carburant.

lemonde.fr avec AFP - le 6.10.2014


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