Trente-quatre ans après l’attentat de la rue Copernic, nouvelle étape dans l’extradition du suspect vers le France

Trente-quatre ans après les faits, la Cour suprême du Canada a refusé jeudi 13 novembre de se saisir du dossier d’extradition d’Hassan Diab, principal suspect de l’attentat de la rue Copernic à Paris en 1980. Dans les faits, cette décision ouvre donc la voie à sa remise aux autorités françaises.

Ce Libano-Canadien de 60 ans est accusé par la justice française d’avoir acheté une moto et déposé des explosifs dans les sacoches, avant de l’abandonner aux abords de la synagogue de la rue Copernic à Paris le 3 octobre 1980 en début de soirée. L’attentat avait fait quatre morts.

En 2008, Marc Trévidic, chargé de l’instruction, avait délivré un mandat d’arrêt. L’extradition avait été acceptée en 2011 par le Canada, mais Hassan Diab, considéré comme membre du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), a fait appel. Ottawa avait depuis franchi un pas très attendu par la France dans cette affaire en signant, en avril 2013, l’ordre d’extradition visant Hassan Diab.

Après plus de trois décennies d’enquête, Hassan Diab est le seul suspect qui ait fait l’objet d’un mandat d’arrêt dans cette affaire.

lemonde.fr avec AFP - le 13.11.2014


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