Crash de l’avion d’AirAsia : extension des recherches en mer de Java

A la faveur de conditions météorologiques plus favorables, les opérations de recherches de l’épave de l’airbus d’AirAsia en mer de Java ont pu reprendre, lundi 5 janvier. Les plongeurs de la marine indonésienne étaient en cours d’intervention dans la matinée, mais aucun signal des boîtes noires de l’avion accidenté n’avait encore été détecté.

La zone quadrillée par les navires et les avions, dans le but de retrouver les débris et les corps des victimes du vol QZ8501, disparu il y a une semaine avec 162 personnes à bord, a été d’ailleurs été étendue pour tenir compte des courants marins. Trente-quatre corps de passagers et de membres d’équipage ont jusqu’à présent été repêchés.

Le mauvais temps qui régnait depuis une semaine dans cette région, à quelque 90 milles marins (166 kilomètres) au large de Bornéo, a connu une accalmie lundi. « Le temps est favorable. La visibilité est de six kilomètres, il n’y a pas de nuages bas et le vent s’est calmé », a déclaré le lieutenant-colonel Johnson Supriadi, de l’armée de l’air indonésienne.

OPTIMISME SUR LES BOÎTES NOIRES

Selon l’agence météorologique indonésienne, la tempête tropicale qui soufflait sur la région le 28 décembre a probablement provoqué l’accident de l’appareil, qui assurait la liaison Surabaya-Singapour.

Les équipes de recherches ont repéré cinq gros objets par une trentaine de mètres de fond, qu’elles pensent provenir de l’Airbus A320-200. Pour l’heure, elles ne peuvent affirmer de quelle partie de l’avion il s’agit. Les deux boîtes noires, l’une enregistrant les données de vol et l’autre les conversations des pilotes, étaient quant à elles situées près de la queue de l’appareil.

Les experts restent optimistes sur les chances de retrouver ces dernières. Leurs batteries ont une durée de vie d’une trentaine de jours. Par ailleurs, la mer est de faible profondeur dans la zone supposée de l’accident. « C’est le mauvais temps qui a retardé leur localisation », explique Peter Marosszeky, spécialiste de l’aéronautique à l’université de Nouvelle-Galles du Sud, à Sydney.

Source : lemonde.fr
Article du 05 janvier 2015


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