Aux alentours de 13 heures, une fusillade a éclaté aux portes de Paris. Un homme armé a tiré des rafales, puis s’est réfugié dans une supérette casher près de la porte de Vincennes. Il retiendrait un nombre indéterminé d’otages. Nous sommes dans l’incapacité actuellement, faute de sources concordantes, de dire s’il y a eu des victimes.

La police parisienne, qui a ouvert une enquête en flagrance « sur les événements » survenus, pensent qu’il s’agit de l’homme qui a tué une policière à Montrouge la veille, identifié comme Amedy Coulibaly, un proche des frères Kouachi, eux-mêmes actuellement retranchés dans une petite entreprise de Dammartin-en-Goële, en Seine-et-Marne.
Amedy Coulibaly, âgé de 33 ans et considéré comme « dangereux », fait l’objet d’un appel à témoins ainsi qu’Hayat Boumeddiene, née en 1988, sa compagne. Cet appel à témoignages a été diffusé dans le cadre de la procédure de Montrouge, mais il a été diffusé au moment où la fusillade éclatait à porte de Vincennes. Les autorités insistent sur le fait que cette concomitance était fortuite.

ZONE FERMÉE, ÉLÈVES CONFINÉS
La police a immédiatement fermé la zone, l’ensemble des écoles de la zone ont été confinées et les lignes de tram suspendues. Le rectorat de Paris a annoncé que « tous les élèves restent confinés, dans l’attente d’instructions et d’informations ». L’inspection académique du Val-de-Marne a annoncé que tous les élèves des établissements de Vincennes et de Saint-Mandé étaient également confinées.
Le trafic était partiellement interrompu sur les lignes 3 (A et B) du tramway, entre les arrêts porte de Charenton et porte de Vincennes, et entre les arrêts porte de Bagnolet et porte de Vincennes, « en raison de mesure de sécurité », a annoncé la RATP. Le périphérique intérieur et extérieur était coupé au niveau de la porte de Vincennes.

lemonde.fr - le 09.01.2015