MH370 : avant l’analyse du débris d’aile à Toulouse, le point sur l’enquête à Paris

Cinq jours après la découverte d’un fragment d’aile de Boeing 777 à La Réunion, juges, gendarmes et experts aéronautiques, français et malaisiens, se réunissent lundi 3 août à Paris afin de coordonner leur action dans l’enquête sur la disparition du vol MH370.

Acheminé en métropole le 1er août, ce volet bordant l’aile d’un avion, appelé flaperon, sera expertisé à partir de mercredi après-midi dans un laboratoire militaire à Balma, dans la banlieue de Toulouse.

Les résultats pourraient déterminer s’il s’agit d’un morceau du Boeing 777 du vol Malaysia Airlines 370 disparu des radars le 8 mars 2014 avec 239 personnes à son bord. La trace de ce vol Kuala Lumpur-Pékin avait été perdue au-dessus de l’océan Indien après qu’il eut bifurqué de son plan de vol pour une raison non élucidée.

Coopération judiciaire

En attendant le début des analyses techniques, une délégation malaisienne dirigée par le directeur général de l’aviation civile Azharuddin Abdul Rahman et composée de représentants de Malaysia Airlines et de la justice malaisienne, rencontreront à huis clos un des trois juges français chargés de l’affaire. A ses côtés, les enquêteurs de la section de recherche de la gendarmerie des transports aériens (SRGTA) et des représentants du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA).

Dans un lieu non précisé, ils devraient faire le point sur les découvertes du flaperon et de morceaux d’une valise, expertisée, elle, dans un laboratoire de la région parisienne. Ils devraient également évoquer les modalités de coopération judiciaire. La justice française s’est saisie de l’affaire, car quatre des 239 victimes sont françaises.

La découverte du flaperon a provoqué un certain emballement autour d’une des plus grandes énigmes de l’histoire de l’aviation civile. Les rumeurs se répercutent aux quatre coins de la planète au gré des « découvertes » par des promeneurs sur les plages réunionnaises de possibles pièces d’avion, qui s’avèrent être des morceaux de ferraille.

Crédit photos : Source : Le Monde.fr Date : 03/08/2015

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