Crash d’un avion en Afghanistan : 15 étrangers parmi les 44 victimes

Quinze étrangers se trouvaient à bord de l’avion de la Pamir Airways qui s’est écrasé le 17 mai dans les montagnes au nord de Kaboul et non six comme annoncé dans un premier temps, ont indiqué mardi les autorités afghanes.

Au total, 44 personnes —38 passagers et six membres de l’équipage— se trouvaient à bord et aucun n’a survécu selon les autorités afghanes.

"Il y avait trois Britanniques, trois Américains, trois Turcs et trois Pakistanais parmi les passagers et trois des membres de l’équipage étaient tadjiks", a déclaré à la presse le général Zaï Yaftali, le directeur des services de santé de l’armée.

Dans un premier temps, la compagnie aérienne et les autorités avaient annoncé que trois Britanniques, un Américain et deux autres étrangers dont les nationalités n’étaient pas connues, avaient péri dans l’accident. Le ministère de la Défense a annoncé lundi qu’il n’y a pas de survivants dans le crash.

La plupart des corps avaient été retrouvés vendredi à plus de 4.000 mètres d’altitude. Leur état indiquait que le choc avait été d’une violence extrême.

Treize corps ont été identifiés et ont pu être rendus à leurs familles. Cinq autres sont en cours d’identification.

Mais les autres dépuilles mortelles - en fait des morceaux - ne peuvent être identifiés que par une analyse ADN qui ne peut pas être faite en Afghanistan.

La Turquie, les Etats-Unis, l’Australie et la Grande Bretagne ont proposé leur aide. Des échantillons ont été prélevés sur 190 "morceaux" humains pour être analysés. "Il faudra au minimum un mois pour avoir les résultats de ces tests", a estimé M. Yaftali.

Les mauvaises conditions météorologiques pourraient être à l’origine du crash de l’appareil, qui effectuait une liaison régulière entre Kunduz (nord) et Kaboul et s’était écrasé 37 minutes après le décollage.

AFP, le 25 mai 2010.


Nous soutenir

C’est grâce à votre soutien que nous pouvons vous accompagner dans l’ensemble de vos démarches, faire évoluer la prise en charge des victimes par une mobilisation collective, et poursuivre nos actions de défense des droits des victimes de catastrophes et d’attentats.

Soutenir la FENVAC

Ils financent notre action au service des victimes