Incendie du remblai aux Sables : l’accès au bâtiment interdit jusqu’à jeudi

Accès interdit jusqu’à jeudi

La Ville des Sables-d’Olonne va prendre un arrêté interdisant l’accès jusqu’au 5 mai aux deux résidences touchées par l’incendie qui s’est déclaré promenade Georges-Clemenceau, cette nuit. Onze personnes, au total, ont été évacuées, dont deux hospitalisées. Les autres ont été relogées par la Ville à la résidence Les Hirondelles, à côté. Deux sapeurs-pompiers ont également été légèrement intoxiqués. La résidence l’Océan, qui abrite notamment la brasserie du même nom, est complètement détruite à l’intérieur. L’immeuble qui se situe juste à côté est beaucoup moins touché. Une commission de sécurité doit passer, dans la matinée, pour autoriser, ou non, les commerces qui s’y trouvent, dont la crêperie la Pendule, à rouvrir. D’ici demain, une entreprise devra réaliser un diagnostic plus poussé sur le reste des bâtiments.

Les sapeurs-pompiers très vigilants

Les flammes sont maîtrisées. Mais de nombreux pompiers sont encore sur place, ce matin sur le remblai. Objectif : « Eviter que le feu ne reprenne, commente le commandant Clément Préault, chef du centre de secours des Sables. C’est une intervention très compliquée. Le bâtiment est ancien, d’accès difficile. Il y a encore beaucoup de points chauds. Toute la journée, nous allons déblayer et surveiller. » À partir d’1 h 15, cette nuit, une quarantaine de sapeurs-pompiers ont été dépêchés de plusieurs centres de Vendée, avec quatre engins de lutte contre l’incendie et deux bras élévateurs aériens.

Une enquête en cours

D’où est parti le feu ? Une enquête a été ouverte pour tenter de le déterminer. Un expert, mandaté par le parquet, est attendu jeudi matin. Quand ils ont appelé les pompiers, les témoins ont vu le feu dans la cage d’escalier, à l’arrière de l’immeuble l’océan, cette nuit. Selon les premiers éléments, l’incendie aurait pu commencer dans un local du rez-de-chaussée, servant à stocker des affaires personnelles. Un feu d’origine électrique ? Aucune trace d’effraction n’a été constatée. La police semble plutôt, pour l’instant, s’orienter vers la piste accidentelle.

Ouest-France - 3 mai 2011


Nous soutenir

C’est grâce à votre soutien que nous pouvons vous accompagner dans l’ensemble de vos démarches, faire évoluer la prise en charge des victimes par une mobilisation collective, et poursuivre nos actions de défense des droits des victimes de catastrophes et d’attentats.

Soutenir la FENVAC

Ils financent notre action au service des victimes