L’Avif attend la circulaire ministérielle avec impatience - La Faute-sur-Mer

L’Avif a tenu sa deuxième assemblée générale le samedi 14 au pavillon des Dunes, devant une assistance de plus de 100 personnes. Mais, le quorum n’étant pas atteint, elle a été transformée en assemblée extraordinaire avec le même ordre du jour, comme prévu dans les convocations.

Depuis sa création l’an dernier, l’Avif a élargi son champ d’action, en s’efforçant d’apporter de l’aide aux populations sinistrées dans tous les domaines où se posent des problèmes. « Nous ne sommes pas là pour rayer La Faute et L’Aiguillon de la carte » ; déclare Yannick Lange, le président. « Mais pour que les habitants puissent y vivre en sécurité ». En exemple, la manifestation du 12 août formant une chaîne humaine sur la digue pour réclamer des travaux sur celle-ci, travaux qui ont débuté quelques jours plus tard. « L’Avif interpelle, fait peur, inquiète même en haut lieu », forte de ses 610 adhérents comptabilisés au 31 décembre 2010 (les chiffres actuels n’ont pas été communiqués).

Une manifestation si...

Parmi les actions administratives à venir, celles concernant le PPRI, les expropriations et les indemnisations sont essentielles. Mais toutes sont suspendues à la parution de la circulaire du ministère de l’Environnement, qui sera applicable sur tout le territoire national, et qui fixera le cadre des plans de prévention. Dans l’attente, tout est bloqué. « On ne sait pas ce qu’elle contiendra ; même le préfet est inquiet car le risque existe de devoir reprendre à zéro la procédure du PPRI depuis la phase de consultation de la population » explique le président. Si elle reste sans nouvelles dans les semaines qui viennent, l’Avif organisera une manifestation pour demander le déblocage de la situation.

Au chapitre des procédures, 66 nouveaux plaignants se sont récemment ajoutés aux 40 initiaux, ayant porté plainte au pénal avec constitution de partie civile. L’Avif s’est aussi rapprochée de la Fédération nationale des victimes d’accidents collectifs (Fenvac), qui doit prochainement se constituer partie civile aux cotés de l’Avif.

Enfin, l’association poursuit son combat pour qu’un mémorial soit érigé à la mémoire des 29 victimes. Elle souhaite que le lieu en soit celui où est actuellement déposée la banderole, c’est-à-dire la parcelle cadastrée 851 appartenant au Syndicat des Marais de La Faute. Celui-ci étant promis à la dissolution et devant rétrocéder ses actifs à la commune, l’Avif demande qu’une solution soit trouvée pour ce terrain.

Ouest France - publé le 17 mai 2011


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