Vendredi 13 octobre, au 280 rue Saint Jacques, à quelques mètres des lieux de l’explosion dramatique survenue le 21 juin dernier, se tenait une réunion à destination des victimes et proches des victimes de l’accident.
Pour rappel, trois personnes avaient perdu la vie, une dizaine avait été blessée et de nombreux riverains avaient dû être délogés.
Face aux difficultés rencontrées par les sinistrés, plusieurs d’entre eux ont choisi de se réunir au sein du « Collectif Val de Grâce », créé au lendemain de l’explosion. Cette association de victimes est récemment entrée en relation avec la FENVAC pour un partage d’expérience et de conseils. Si des rendez-vous individuels avaient déjà pu être proposés à des victimes impactées par ce drame, il était important de délivrer des informations généralistes concernant les droits des victimes sur le plan corporel, immobilier et pénal.
Aussi, quatre représentants de la FENVAC, et l’une de ses administratrices, Linda ZAOURAR, présidente de l’association « Victimes et rescapés de l’explosion de la rue de Trévise du 12 janvier 2019 » participaient à cette rencontre qui comptait une trentaine de victimes.
Après une introduction par Mme la Maire du 5ème arrondissement qui est revenue sur les travaux de reconstruction en cours et a annoncé une réunion à venir prochainement avec la Mairie de Paris s’agissant de l’affectation des deux millions d’euros débloqués par la Ville au profit des victimes, un temps de présentation du Collectif Val de Grâce et de questions réponses s’est ouvert.
La FENVAC a répondu à de nombreuses interrogations des victimes aux profils variés (locataires, propriétaires occupants, commerçants, etc.), reflets des inquiétudes profondes qu’elles ressentent. Le rôle des assureurs a été plusieurs fois souligné ainsi que l’importance d’aboutir rapidement à un dispositif d’indemnisation amiable fondé sur la réparation intégrale. La procédure judiciaire actuellement ouverte pour homicides et blessures involontaires ainsi que pour destruction de biens a également été mentionnée afin d’expliciter, entre autres, l’importance du dépôt de plainte et de la constitution de partie civile.
Les échanges nourris ont permis de rassurer un certain nombre de participants sur les dispositifs immédiatement actionnables, notamment concernant la prise en charge médico-pychologique résultant du traumatisme causé par l’explosion. La FENVAC a assuré son entière mobilisation pour aider les victimes de l’explosion du 21 juin, sur le plan individuel et collectif, et les assister dans leurs différentes démarches afin de les accompagner vers la reconnaissance et la résilience.
La Fédération restera mobilisée auprès des victimes de l’explosion de la rue de Saint Jacques et défendra leur droit à une prise en charge à la hauteur de leurs besoins auprès des institutionnels, et en particulier à l’occasion du Comité local d’aide aux victimes.
