GARDE À VUE PROLONGÉE POUR L’AUTEUR DE L’ATTAQUE

14h29
Attaque au couteau en France : la récupération politique n’a pas attendu

En dépit des appels à la « dignité », l’extrême droite et la droite françaises se sont emparées de l’attaque d’Annecy (est) perpétrée jeudi par un réfugié syrien pour dénoncer « l’ensauvagement » du pays et « l’immigration massive ».

L’immense choc en France créé par cette attaque au couteau contre de tout petits enfants dans un parc de jeux n’a pas empêché la récupération politique et la minute de silence observée jeudi par les députés immédiatement après le drame a fait long feu.

Alors que deux des quatre enfants blessés sont toujours en « urgence vitale » vendredi —au total six personnes ont été blessées— et que le président français Emmanuel Macron s’est rendu sur place, la Première ministre Elisabeth Borne a appelé chacun à « faire preuve de dignité dans ces circonstances ».

« Jeu malsain des explications »
Le porte-parole de l’exécutif Olivier Véran a mis pour sa part en garde contre un « jeu malsain des explications et des justifications » et le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a appelé à « laisser la politique de côté un moment ».

« Il y a une haute-autorité auprès de laquelle il faut demander l’autorisation de parler des problèmes ? », a raillé vendredi matin la cheffe de l’extrême-droite Marine Le Pen, deux fois finaliste des présidentielles 2017 et 2022.

« Je me sens obligée d’apporter des réponses, et je crois que les Français attendent de nous que nous apportions des réponses », a-t-elle dit sur Europe 1.

« Immigration massive »
Dès la nouvelle de l’attaque connue jeudi, plusieurs responsables de droite et d’extrême droite ont dénoncé une « immigration massive », parlé pour certains d’ »islamisme radical » et de « terrorisme » avant que l’on sache que l’agresseur est chrétien, qu’il a agi « sans mobile terroriste apparent », selon le parquet.

« C’est toute notre politique migratoire et un certain nombre de règles européennes qu’il faut remettre en cause », a affirmé sur Twitter le président du Rassemblement national Jordan Bardella. « L’immigration massive a un lien direct avec l’ensauvagement dont souffre notre pays », a abondé le vice-président du parti David Rachline.

La droite historique, qui tente actuellement d’imposer ses propositions dans le nouveau projet sur l’immigration voulu par la majorité présidentielle, a elle aussi rebondi sur la tragédie.

« L’immigration massive incontrôlée tue », a commenté le patron des députés Les Républicains (LR) Olivier Marleix.

Après l’enquête, « il faudra en tirer toutes les conséquences sans naïveté, avec force et en lucidité », a affirmé jeudi le président du parti Les Républicains Eric Ciotti.

Vendredi, il a fustigé « une gestion catastrophique de l’asile en Europe » et appelé à ne plus se « soumettre à des règles qui nous sont imposées ». Des déclarations faites au lendemain de l’accord européen prévoyant une solidarité obligatoire entre Etats membres pour les demandeurs d’asile.

A l’instar de ce qu’il se passe dans de nombreux pays de l’UE, la question migratoire est de plus en plus centrale dans le débat public, une tendance qui s’accentue au fil des arrivées massives de clandestins sur le sol européen.

Selon un sondage de l’institut Ifop publié fin mai par le Journal du Dimanche, 69% des Français sont favorables à une réforme de la Constitution pour pouvoir déroger aux règles européennes afin de diminuer l’immigration.

Le tag « vos migrants, nos morts » a été découvert vendredi matin dans la banlieue de Bordeaux (sud-ouest) sur la permanence d’un député de la gauche radicale, LFI, un parti accusé par l’extrême-droite d’être favorable à l’immigration massive.

Dans le débat sur l’immigration et la criminalité, « la nuance n’a pas de place », déplorait vendredi matin sur France inter l’écrivain algérien Kamel Daoud. « On peut se limiter à la lecture politique, identitaire, mais la tragédie humaine est beaucoup plus complexe », soulignait-il.

13h13
Macron arrivé auprès des victimes de l’attaque au couteau d’Annecy
Le président français Emmanuel Macron est arrivé vendredi à Grenoble, où sont hospitalisés trois des quatre jeunes enfants blessés dans l’attaque au couteau qui a eu lieu jeudi à Annecy. L’auteur de l’agression doit subir un examen psychiatrique.

Les quatre enfants « ont tous pu être opérés, ils sont sous surveillance permanente médicale et leur état est stable », a indiqué vendredi la Première ministre Elisabeth Borne lors d’un déplacement. Elle s’était rendue à Annecy jeudi.

Dans la matinée, l’Elysée avait indiqué que deux des bambins se trouvaient encore en « urgence vitale ». Parmi les quatre enfants blessés figurent un Britannique et un Néerlandais. Agés de 22 à 36 mois, l’un a été transféré aux HUG de Genève et les trois autres à Grenoble.

L’homme au sac à dos

Emmanuel Macron et son épouse Brigitte sont arrivés sur place, a constaté un journaliste de l’AFP. Ils veulent être aux « côtés des victimes et de leurs familles ainsi que de l’ensemble des personnes qui à Annecy ont contribué à leur apporter aide et soutien », a indiqué l’Elysée.

Le président rencontrera également rencontrer l’homme qui a fait reculer l’assaillant. Dans une vidéo de l’attaque, on le voit avec un sac à dos.

La Première ministre Elisabeth Borne et le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’étaient déjà rendus jeudi à Annecy, une ville sous le choc après l’attaque au couteau survenue en plein jour dans un parc très fréquenté au bord du lac.

12h22
Garde à vue prolongée pour l’auteur de l’attaque

La garde à vue d’Abdalmasih H., l’auteur de l’attaque au couteau qui a blessé six personnes dont quatre très jeunes enfants jeudi à Annecy, a été prolongée, a annoncé vendredi sur Twitter la procureure d’Annecy Line Bonnet-Mathis.

Son état a été jugé « compatible avec la garde à vue » après son expertise psychiatrique, selon une source proche de l’enquête.

12h12
Emmanuel Macron va rencontrer le « héros au sac à dos »

Le président Emmanuel Macron, en déplacement vendredi au chevet des victimes de l’attaque au couteau d’Annecy, va rencontrer l’homme au sac à dos que l’on voit faire reculer l’assaillant sur une vidéo enregistrée au moment des faits, a annoncé l’Elysée.

« Ce matin nous avons indiqué que le Président et son épouse souhaitaient pouvoir rencontrer l’ensemble des personnes qui à Annecy ont contribué à apporter aide et soutien aux victimes et à leurs familles. Il en fait bien évidemment partie », a dit l’Elysée. « Ça devrait se faire dans l’après-midi normalement », a précisé sur BFMTV le jeune homme, prénommé Henri.

12h10
L’état de santé des quatre enfants « est stable », selon Elisabeth Borne
Les quatre enfants « ont tous pu être opérés, ils sont sous surveillance permanente médicale et leur état est stable », a indiqué vendredi la Première ministre Elisabeth Borne en déplacement à Salon-De-Provence (sud).

« On est dans le temps de l’émotion, on est encore dans le temps des soins pour ces petits enfants, j’invite chacun à faire preuve de dignité dans ces circonstances », a ajouté Elisabeth Borne, qui s’était rendue la veille à Annecy.

Le porte-parole du gouvernement français Olivier Véran avait indiqué un peu plus tôt vendredi que deux des quatre enfants blessés étaient toujours en « urgence vitale ».

« De ce que je sais, il y aurait encore deux enfants qui seraient considérés en urgence absolue, en urgence vitale », a-t-il déclaré en précisant que « des interventions chirurgicales ont été réalisées ».

Parmi les quatre enfants blessés, l’un est Britannique et un autre est Néerlandais. Agés de 22 à 36 mois, les enfants ont été transférés à Genève et à Grenoble (sud-est) après des premiers soins sur place.

Emmanuel Macron et son épouse Brigitte sont arrivés vendredi à Grenoble (sud-est) où sont hospitalisés trois des quatre enfants blessés, a constaté un journaliste de l’AFP.

10h23
Emmanuel Macron est arrivé à Grenoble où sont hospitalisées plusieurs victimes

Le président Emmanuel Macron et Brigitte Macron sont arrivés vendredi à Grenoble où sont hospitalisés trois des quatre enfants blessés la veille lors de l’attaque au couteau d’Annecy, a constaté un journaliste de l’AFP.

Le chef de l’Etat et son épouse se rendent sur place pour être aux « côtés des victimes et de leurs familles ainsi que de l’ensemble des personnes qui à Annecy ont contribué à leur apporter aide et soutien », a indiqué l’Elysée.

08h58
Deux enfants sont toujours « en urgence vitale »

Deux des quatre enfants blessés lors de l’attaque au couteau à Annecy sont toujours en « urgence vitale », a indiqué vendredi le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, peu avant le déplacement sur place du président Emmanuel Macron.

« De ce que je sais, il y aurait encore deux enfants qui seraient considérés en urgence absolue, en urgence vitale », a-t-il déclaré sur Franceinfo.

08h01
Emmanuel Macron se rend à Annecy auprès des victimes
Le président Emmanuel Macron se rend vendredi auprès des victimes de l’attaque au couteau d’Annecy qui a touché six personnes, dont quatre enfants en bas âge, agressés par un réfugié syrien, a indiqué l’Élysée.

« À la suite de l’attaque survenue hier, le président de la République et son épouse se rendent aujourd’hui aux côtés des victimes et de leurs familles ainsi que de l’ensemble des personnes qui à Annecy ont contribué à leur apporter aide et soutien », a précisé l’Élysée.

La première ministre Elisabeth Borne et le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’étaient déjà rendus jeudi à Annecy, une ville sous le choc après l’attaque au couteau survenue en plein jour dans un parc très fréquenté au bord du lac.

Le bilan est de quatre bébés blessés, dont un Britannique et un Néerlandais. Agés de 22 à 36 mois, ils ont été transférés à Genève et à Grenoble après des premiers soins sur place. Ils étaient jeudi après-midi dans un état de santé « extrêmement fragile », selon la procureure, « toujours en urgence absolue ».

Un adulte a été hospitalisé après avoir été blessé par l’agresseur puis touché par les tirs de la police pendant l’interpellation, et un autre adulte a été touché plus légèrement.

Les motivations de l’agresseur, qui a passé la nuit en garde à vue et peut le rester jusqu’à quarante-huit heures, restent obscures à ce stade, « sans mobile terroriste apparent », selon le Parquet.

L’homme, né en 1991, ne se trouvait pas sous l’emprise de stupéfiants ou de l’alcool. Sans domicile fixe, il se trouvait à Annecy depuis l’automne 2022.

07h19
Le suspect est soumis à un examen psychiatrique
L’auteur présumé de la brutale attaque au couteau contre des enfants à Annecy, dans le sud-est de la France, subit vendredi un examen psychiatrique pour tenter de déterminer les raisons de son crime qui a profondément choqué dans le pays et à l’étranger.

L’agresseur, un réfugié syrien, a passé la nuit en garde à vue et peut le rester jusqu’à quarante-huit heures après l’attaque qui a fait six blessés, dont quatre très jeunes enfants. Ses motivations restent obscures à ce stade, « sans mobile terroriste apparent » selon le Parquet.

Hier, 21h40
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’est exprimé sur TF1
« En l’état, on n’a pas d’éléments qui pourraient nous laisser entendre qu’il y a une motivation terroriste », avait-il déclaré un peu plus tôt dans l’après-midi. « On essaie de comprendre son mobile », a-t-il dit en fin de journée, « je ne peux pas exclure à ce stade un acte insensé ».

Un examen psychiatrique est prévu vendredi matin, a précisé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, invité au 20H de TF1.

Hier, 21h12
Deux enfants restent en urgence absolue, les autres sont en urgence relative, selon BFMTV

Deux enfants, blessés par l’assaillant à Annecy qui avait une arme blanche, restent à cette heure en urgence absolue, selon BFMTV. Cela signifie qu’ils sont directement pris en charge par les soignants. Ils sont encadrés par le personnel hospitalier du CHU de Grenoble. Leur pronostic vital est toujours engagé.

BFMTV indique que les deux autres petits, dont un est hospitalisé à Genève, sont désormais en urgence relative. Autrement dit, si d’autres victimes ont besoin de soins plus urgents, les enfants poignardés dans l’aire de jeux à Annecy passeront après eux.

L’enfant pris en charge à Genève a été opéré dans l’après-midi. Le service de chirurgie pédiatrique de Genève a confirmé à BFMTV que la petite Néerlandaise de 22 mois était bien encadrée.

Hier, 20h48
Un acte « inconcevable » selon le premier ministre britannique Sunak
Le premier ministre britannique Rishi Sunak a qualifié d’« inconcevable » jeudi l’attaque au couteau survenue à Annecy en France, qui a blessé grièvement plusieurs enfants, dont un jeune Britannique.

AFP
« Toutes nos pensées vont à ceux touchés par cette attaque inconcevable, dont un enfant britannique », a déclaré M. Sunak lors d’une conférence de presse tenue à la Maison Blanche, conjointement avec le président américain Joe Biden.

Hier, 19h25
La manifestation d’extrême droite ne sera pas autorisée par la préfecture
Yves Le Breton, préfet de la Haute-Savoie, a dénoncé que « toute récupération, quelle qu’elle soit, est absolument insupportable ».

Suite à un appel à manifester un peu plus tôt dans la journée, le préfet a répondu que « tous ceux qui souhaiteraient utiliser cet événement dramatique pour une cause seraient traités comme il convient ».

Il n’est pas non plus étonné par cette déclaration, car « nous avons déjà eu un cas similaire » souligne-t-il. Il fait alors référence à un rassemblement le 16 mai dernier à Annecy. « Nous ferons appel aux articles habituels du code pénal pour pouvoir traiter cette manifestation si jamais elle devait avoir lieu sans déclaration. »

Hier, 19h16
Le suspect aurait obtenu l’asile en Suisse, selon BFMTV
Selon BFMTV, le suspect qui a blessé six personnes dans un jardin d’enfants à Annecy aurait déjà obtenu trois demandes d’asile en Suisse, en Italie et en Suède.

Hier, 19h13
Le suspect en garde à vue demande aux policiers de le tuer
Le média français BFMTV rapporte qu’une source proche du dossier indique que le suspect en garde à vue se roule par terre et dit « Tuez-moi ».

Le suspect aurait été notifié de son refus de demande d’asile en France dimanche dernier.

Hier, 18h32
La vidéo d’arrestation du suspect a été publiée sur Twitter
L’assaillant, qui a blessé six personnes dont quatre enfants en bas âge, a été interpellé par les forces de l’ordre françaises quelques minutes après son attaque dans un jardin d’enfants.

La vidéo de son arrestation a été diffusée sur Twitter. On y voit les policiers courir après le suspect jusqu’à réussir à l’immobiliser au sol.

Hier, 18h14
« Il était très gentil, je ne comprends pas » réagit l’ex-femme du suspect
Le suspect syrien de l’attaque au couteau visant des jeunes enfants à Annecy avait rejoint la France il y a huit mois depuis la Suède où il vivait, car il n’arrivait pas à obtenir la nationalité suédoise, a déclaré à l’AFP son ex-femme.

La jeune femme, qui partageait sa vie avec lui jusqu’à l’an dernier dans le sud-ouest de la Suède, a affiché son incrédulité face à l’acte imputé à Abdalmasih H., 31 ans, dont elle a divorcé il y a quelques mois.

« Je ne sais pas ce qu’il lui est arrivé, ce que vous me dites, c’est terrible. Mais je n’ai pas eu de contact avec lui, je ne sais pas où il vit, ni comment il va psychologiquement », a confié l’ex-épouse, sous couvert de l’anonymat.

L’attaque jeudi matin a fait six blessés, dont quatre enfants de 22 à 36 mois, dans un parc près du lac d’Annecy, dans le sud-est de la France.

« Lui ? Mon Dieu, il était très gentil, je ne comprends pas », a ajouté la jeune femme en apprenant la nouvelle.

« Il n’a pas pu obtenir la nationalité suédoise, donc il a décidé de quitter le pays.

L’ex-femme de l’assaillant

Selon elle, le départ du Syrien, qui s’est décrit comme étant de religion chrétienne auprès des autorités françaises, est lié au fait qu’il n’a « pas réussi à obtenir la nationalité suédoise ».

« Nous nous sommes rencontrés en Turquie, nous sommes tombés amoureux et nous sommes venus ici (en Suède). Après deux ans, nous nous sommes mariés, mais il n’a pas pu obtenir la nationalité suédoise, donc il a décidé de quitter le pays. Nous nous sommes séparés parce que je ne voulais pas quitter la Suède », a-t-elle confié au téléphone.

Ce départ a eu lieu « il y a huit mois », selon la jeune femme, qui a confirmé qu’il avait obtenu le statut de réfugié en Suède.

Les autorités françaises ont indiqué avoir enregistré une demande d’asile de sa part fin novembre 2022, mais sans donner de suite car la Suède lui avait déjà accordé la résidence.

Famille aux États-Unis

Selon l’autorité suédoise des Migrations, il avait demandé et obtenu un permis de séjour en 2013, mais il a échoué à plusieurs reprises à obtenir la nationalité depuis 2017.

« Il s’est montré très fuyant. Il habitait dans une église. »

L’ex-femme de l’assaillant

Lors d’un rare échange avec son ex-femme après son départ de Trollhättan où vivait le suspect de l’attaque, ce dernier lui a expliqué qu’il vivait « dans une église » en France.

« Je n’ai plus beaucoup de nouvelles, il s’est montré très fuyant. Il m’a appelée il y a quatre mois, il habitait dans une église. Mais je n’en sais pas beaucoup plus, il est surtout en contact avec sa famille qui vit aux États-Unis », a expliqué la jeune femme, également originaire du Moyen-Orient.

De nombreux Syriens, dont une importante communauté chrétienne, se sont réfugiés en Suède en fuyant la guerre dans leur pays à partir de 2011.

Jugeant les arrivées trop importantes, le gouvernement suédois de l’époque avait durci les conditions d’asile peu après la crise migratoire de 2015.

Le suspect n’est pas sous l’influence de stupéfiant ou d’alcool

« Comme usuellement dans ce genre d’affaires, le parquet spécialisé dans le terrorisme a été saisi. Mais aucun motif terroriste n’est retenu pour l’heure », a déclaré la procureure lors d’une conférence de presse diffusée par BFMTV.

Le sac à dos du suspect a été fouillé, les preuves ont été relevées et la zone a donc pu être réouverte au public. La procureure a aussi indiqué que l’assaillant n’était pas sous l’influence de « stupéfiants ou d’alcool ».

« Il n’y a pas de danger dans la ville d’Annecy. Aucun élément indique qu’un deuxième auteur ou complice serait dans la nature », a soulevé la procureure.

« Le mineur, qui avait été désigné comme de nationalité allemande, est bel et bien Néerlandais. Il est hospitalisé à Genève », d’après la procureure.

Hier, 17h57
Le préfet et la procureure s’expriment sur BFMTV

Sur le plateau de BFMTV, le préfet a salué « la réactivité des forces de l’ordre qui a permis une interpellation rapide de l’auteur. » Il remercie tous les autres intervenants, comme le SAMU, la Croix Rouge.

Concernant l’état de l’enquête, la procureure a confirmé une inculpation pour « tentative d’assassinat sur de jeunes enfants. » Elle a rappelé que l’homme avait touché six personnes, qui sont « physiquement blessés ». Elle a également confirmé les nationalités et l’âge des victimes, dévoilés plus tôt dans la journée.

Le suspect est actuellement en garde à vue au commissariat d’Annecy. Il est inconnu des services de police. Sa détention est régie par les lois classiques de l’inculpation d’« assassinat », il y restera donc 48 heures.

Hier, 17h37
Le Pâquier, lieu du drame, est réouvert au public
AFP

« Le Pâquier est de nouveau accessible au public. Des enfants investissent à nouveau l’aire de jeu dans laquelle a eu lieu l’attaque », selon le Dauphiné Libéré.

Hier, 17h23
Le suspect serait connu de la justice suédoise pour fraude aux allocations
Le journal français « Libération » relate que le média suédois « Aftonbladet » soutient que l’assaillant ne serait connu du système juridique suédois qu’avec une condamnation antérieure pour fraude aux allocations. Il aurait cumulé allocations au chômage et bourse d’études pendant sa formation.

« Le jugement rendu par le tribunal de district en 2022 décrit l’homme comme « vivant dans des conditions normales » », souligne Libération.

Article rédigé par la rédaction de TDG publié sur :
https://www.tdg.ch/plusieurs-personnes-blessees-dont-six-enfants-en-bas-age-658404056061

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