Cela fait maintenant neuf ans que Ouagadougou (Burkina Faso) a été frappée par un acte terroriste odieux. Le 15 janvier 2016 vers 19h30, trois hommes armés ouvrent le feu sur la terrasse du restaurant Le Cappuccino, fréquenté essentiellement par des étrangers, tuant les personnes attablées, puis entrent à l’intérieur de l’établissement et continuent de tirer aveuglément sur les clients innocents à l’intérieur, allant jusqu’à achever les blessés.
Puis, après avoir mis le feu aux voitures garées devant le restaurant, les trois terroristes pénètrent dans l’hôtel Splendid, situé de l’autre côté de l’avenue, où ils continuent de tirer, tuant un pompier et blessant de nombreuses personnes. Après plusieurs heures d’échanges de tirs, les forces de l’ordre ont lancé l’assaut contre les terroristes, qui ont alors été tous abattus.
Le 15 janvier 2016 à Ouagadougou, huit Burkinabés, six Canadiens, quatre Ukrainiens, deux Français, une Franco-Marocaine, un Italien, un Portugais, deux Suisses, un Américain, un Néerlandais et un Lybien mourront sous les balles des terroristes, et 70 blessés et rescapés indemnes seront traumatisés à vie.
Al-Qaida au Maghreb islamique revendiqua cet attentat quelques heures plus tard. Une attaque qui s’inscrivait dans une période particulièrement difficile pour le Burkina Faso pendant laquelle des groupes armés islamistes cherchaient à déstabiliser la région. Le Président du Burkina Faso décréta un deuil national de trois jours.
L’attentat de Ouagadougou a été un véritable choc pour le pays et pour la communauté internationale. Il a montré que le terrorisme pouvait frapper partout, même dans un pays considéré à l’époque comme relativement stable. Cette attaque a également mis en lumière la vulnérabilité des pays de la région face à ce fléau.
La FENVAC se joint à tous ceux qui souhaitent que plus jamais de tels actes ne puissent se reproduire. Aujourd’hui, nous rendons hommage aux victimes décédées et à toutes celles et ceux qui ont été blessés dans leur chair ou dans leur âme. Que celles et ceux qui souffrent encore trouvent ici l’expression de notre solidarité. Nous avons aussi une pensée pour leurs proches.
N’oublions pas.