Il y a deux ans jour pour jour, le 16 octobre 2020, le professeur d’histoire-géographie Samuel Paty, 47 ans, a été poignardé puis décapité près de son collège à Conflans-Sainte-Honorine par Abdoullakh Anzorov, réfugié russe d’origine tchétchène âgé de 18 ans.
Le terroriste, tué peu après l’attentat par les forces par les forces de l’ordre, reprochait à Samuel Paty d’avoir enseigné la liberté d’expression à ses élèves en utilisant comme support des caricatures du prophète Mohamed publiées dans le journal satirique Charlie Hebdo quelques années plutôt.
L’assassinat du professeur dans cet attentat avait ému la France entière en ce qu’il attentait aux valeurs fondatrices de nôtre société. De nombreuses manifestations populaires ont été organisées en mémoire de Samuel Paty. Un hommage national lui a été rendu à la Sorbonne le 21 octobre 2020 et une minute de silence a été observée dans les établissements scolaires l‘année dernière en sa mémoire.
Sur le plan judiciaire, immédiatement après l’attentat, le parquet national antiterroriste avait ouvert une enquête pour « assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle ».
Une quinzaine de personnes est poursuivie dans le cadre de cette affaire. Parmi elles, des personnes de l’entourage familial immédiat du terroriste et d’autres de l’entourage non familial dont fait partie le parent d’une élève qui avait tourné la première vidéo ayant déclenché la polémique autour des enseignements de Samuel Paty, des mineurs soupçonnés de l’avoir aidé à identifier la victime et des amis l’ayant conduit sur le lieu du drame.
A ce jour, les investigations se poursuivent dans le cadre l’information judiciaire dans laquelle la FENVAC est constituée partie civile.
En cette triste date d’anniversaire, nous rendons hommage à Samuel Paty. Nous adressons nos pensées à ses proches
Il incarnait le savoir et la tolérance. Il est tombé sous la haine de ce qu’il combattait à travers l’enseignement : l’obscurantisme. Nous saluons son courage.
Nous n’oublions pas.