Le 8 juin 2004, un hélicoptère de type Ecureuil AS350, affrété par la société Héli Air Monaco, s’écrasait en mer au large de Saint-Jean-Cap-Ferrat, emportant la vie de cinq personnes : le pilote français et quatre passagers – deux Britanniques, un Indonésien et un Allemand.
L’appareil, assurant une liaison régulière entre l’aéroport de Nice-Côte d’Azur et la principauté de Monaco, a décollé à 11h52, par ciel dégagé. Cinq minutes après le départ, l’hélicoptère a perdu brutalement de l’altitude avant de percuter violemment la surface de la mer.
L’enquête a révélé que l’accident était dû à une défaillance mécanique du moteur, entraînant l’arrêt complet de ce dernier. Des avaries antérieures sur des turbines similaires avaient été signalées à Turboméca, le fabricant de la turbine, mais les modifications recommandées n’avaient pas été mises en œuvre. Par ailleurs, Héli Air Monaco n’avait pas formé le pilote à la procédure d’amerrissage d’urgence en autorotation, ce qui a contribué aux graves conséquences de l’accident.
Dix ans après le drame, en janvier 2014, le tribunal correctionnel de Nice a reconnu Héli Air Monaco et Turboméca coupables d’homicides involontaires par personne morale. La société monégasque a été condamnée à une amende de 50 000 euros, et le constructeur français à 100 000 euros.
La FENVAC, fidèle à son engagement auprès des victimes d’accidents collectifs, a accompagné les familles endeuillées tout au long de cette procédure judiciaire. Elle a veillé à ce que leurs droits soient respectés et a œuvré pour que justice soit rendue.
En ce 8 juin, la FENVAC rend hommage aux cinq victimes de ce tragique accident. Nos pensées vont à leurs proches. Nous restons mobilisés pour que la mémoire de ces victimes continue d’être honorée.