"Nous n’étions pas totalement prêts" lorsque les attentats du 13 novembre sont survenus, a déclaré la secrétaire d’État chargée de l’aide aux victimes, Juliette Méadel ce jeudi devant la commission d’enquête relative à la lutte contre le terrorisme. Les services de l’Etat n’étaient pas prêts "à répondre à l’ensemble des besoins suscités par un drame d’une telle ampleur", a dit Juliette Méadel devant la commission présidée par Georges Fenech (LR).
La secrétaire d’État a notamment pointé le manque de coordination "particulièrement criant" dans la circulation des informations aux victimes et proches, menant à "quelques erreurs dramatiques". A cet effet, le rapporteur Sébastien Pietrasanta (PS) a mentionné que le standard de la Cellule interministérielle d’aide aux victimes (CIAV) "a sauté à 4 reprises" au soir des attentats de Paris. "Il a pu y avoir un standard téléphonique qui n’était pas techniquement outillé" a reconnu la secrétaire d’Etat, rappelant que "90.000 appels téléphoniques" avaient été reçus à ce numéro le soir du 13 novembre, après les attentats visant le Bataclan, les terrasses parisiennes et les abords du stade de France qui ont fait 130 morts.
Source : LeFigaro.fr
Date : 16.06.2016