Accident de minibus dans le Lot-et-Garonne : deux familles se sont déjà constituées parties civiles

Trois des enfants blessés dans l’accident de minibus qui a eu lieu le week-end dernier sont domiciliés en Lot-et-Garonne. La Ligue de l’Enseignement réagit.

Samedi 26 août dernier, la présidente de la Mouette Annie Gourgue et sa vice-présidente Christine Bonfanti-Dossat ont accompagné les parents des enfants victimes de l’accident mortel ayant entraîné le décès d’un adolescent de 12 ans dans le minibus qui s’est renversé à Houeillès. Depuis le drame, les bénévoles de cette association d’aide aux victimes se relaient auprès des familles.

Ce mardi, la même Annie Gourgue a reçu les parents des enfants blessés. L’un d’eux a été évacué en urgence absolue vers Bordeaux. Le premier point commun des parents est qu’ils sont domiciliés en Lot-et-Garonne. L’autre point commun est qu’ils ont choisi de se constituer partie civile. Me Grolleau est désignée comme leur conseil à l’issue d’un entretien avec ces familles ce mardi en présence de la présidente de La Mouette.

État stabilisé

Se constituer partie civile dans un dossier judiciaire permet d’avoir accès au dossier et de connaître l’évolution de l’enquête au fil des semaines. « Ces familles veulent savoir ce qui s’est passé » expliquait dès lundi Annie Gourgue. « Nous leur avons dit qu’une enquête de ce type peut prendre du temps, il est toutefois normal qu’ils veulent savoir pourquoi le conducteur a perdu le contrôle du véhicule. »

Ce dernier a été mis en examen pour homicide involontaire par manquement des règles de prudence et de sécurité. Le dépistage d’alcoolémie et la toxicologie sont négatifs. Il a été placé sous contrôle judiciaire. Il a regagné Clermont-Ferrand dès dimanche. Vendredi, aux environs de 18 heures, le minibus qu’il conduisait a percuté le parapet d’un pont à Houeillès.

Le véhicule s’est couché dans le fossé. De l’habitacle, les secours ont extrait quatre blessés graves. L’un d’eux est décédé dans la nuit de vendredi à samedi, les trois autres étaient en urgence absolue à leur admission à Toulouse et Bordeaux. Selon Annie Gourge, leur état s’est stabilisé depuis.
Par ailleurs, la Ligue de l’Enseignement gestionnaire du centre de vacances L’Airial a réagi ce mardi dans un communiqué, indiquant qu’avec un encadrement "fortement consolidé et le soutien d’une cellule psychologique, les activités sont maintenues sur le centre pour que l’ensemble des enfants et adolescents puissent terminer leur séjour à Sauméjan dans les meilleures conditions."

Cet article est rédigé par le PetitBleu.

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