Trois policiers et un agent administratif avaient été tués au couteau le 3 octobre 2019 par un employé de la préfecture.

Les proches des victimes ne trouveront pas de réconfort dans la justice. Quatre ans après l’attaque au couteau au siège de la préfecture de police à Paris, qui a coûté la vie à quatre personnes, l’enquête des juges d’instruction s’achève et la perspective d’un procès s’éloigne. Un avis de fin d’information a été délivré, vendredi 6 octobre, a appris franceinfo de source judiciaire, et les investigations n’ont pas permis d’identifier de complices ou de personnes pouvant avoir participé à une entente en vue de commettre cette attaque.

L’assaillant, Mickaël Harpon, informaticien de la préfecture de police, avait poignardé à mort trois policiers et un agent administratif le 3 octobre 2019 dans l’enceinte de la préfecture de police de Paris. Il avait ensuite été abattu par un jeune gardien de la paix dans la cour de la préfecture.

L’information judiciaire n’est pas encore close, mais elle devrait l’être prochainement, après le réquisitoire définitif que le Parquet national antiterroriste doit maintenant rédiger. En l’absence de complices identifiés, il est très probable qu’il n’y ait jamais de procès pour cette attaque qui reste qualifiée d’attentat, son caractère terroriste ne faisant l’objet d’aucun débat.

Cet article est rédigé par Franceinfo.