ATTENTAT DE NICE Les parties civiles résidant hors de la région Paca se sont rendues à Paris...
Vendredi, ce sera le premier anniversaire de l’attentat de Nice. A quelques jours de la date commémorative du 14 juillet 2016, les juges d’instruction antiterroristes ont présenté lundi à Paris leurs investigations au cours d’une nouvelle réunion en présence de parties civiles, notamment étrangères.
Le 27 juin, les juges avaient déjà présenté les avancées de l’enquête sur l’attentat commis par Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, devant quelque 300 personnes, victimes, proches et avocats, réunies à Nice, dans un contexte tendu à propos des mesures de sécurité déployées le soir de l’attaque.
Pour les victimes résidant hors de la région Paca
La nouvelle réunion lundi après-midi à l’école militaire s’adresse plus particulièrement aux victimes résidant hors de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, notamment à l’étranger. Selon une source judiciaire, sur les 583 parties civiles reconnues à ce jour, 220 ont été convoquées à cette réunion qui, comme celle de Nice, se déroulera à huis clos.
Les attentes des victimes sont fortes au moment où le Secrétariat général de l’aide aux victimes (Sgav), créé au lendemain des attentats du 13-Novembre, a disparu du gouvernement pour être intégré dans une structure placée sous l’autorité du garde des Sceaux. Regrettant une « demi-mesure », quatre associations de victimes du terrorisme, dont Promenade des Anges et la FENVAC (Fédération nationale des victimes d’attentats et d’accidents collectifs), ont adressé lundi une lettre ouverte au président Emmanuel Macron l’appelant « à conserver un interlocuteur rattaché auprès (du) Premier Ministre ».
Neuf suspects toujours écroués
Mohamed Lahouaiej-Bouhlel avait tué 86 personnes de 19 nationalités différentes et en avait blessé plus de 450 en moins de trois minutes en fonçant avec un camion de location sur les spectateurs venus assister au traditionnel feu d’artifice.
Dans l’enquête menée au pôle antiterroriste de Paris, neuf suspects sont toujours écroués, certains soupçonnés d’avoir joué un rôle dans la fourniture d’armes au tueur, d’autres d’avoir exercé une influence sur sa personnalité instable. L’enquête n’a pas permis à ce stade d’établir de connexions entre le tueur et la mouvance radicale ou avec l’organisation Etat islamique, qui avait revendiqué l’attentat.
Une autre enquête, instruite cette fois à Nice, cherche à déterminer s’il y a eu d’éventuels manquements de sécurité dans l’organisation des festivités du 14-Juillet.
Date : 12/07/2017
Auteur : AFP
Source : 20 Minutes