La station de la vallée de la Haute Tarantaise s’interroge encore sur l’avalanche meurtrière qui a provoqué la mort de quatre skieurs mardi dernier.
Les enquêteurs du PGHM (Peloton de gendarmerie de haute montagne) de Bourg-Saint-Maurice tentent actuellement de déterminer les causes de ce drame, comme l’explique Le Progrès jeudi. Ils devront aussi établir si une « faute d’imprudence » a été commise.
Mardi, un guide confiait à France-Soir que le secteur de l’avalanche n’était pas spécialement dangereux, mais que le redoux avait pu fragiliser la couche neigeuse.
Une chose est sûre : l’avalanche était de très grande ampleur. Large de 250 mètres, la coulée s’est déclenchée à 2800 mètres d’altitude et est descendue sur 700 mètres avant de terminer sa course dans l’Isère.
« Cela fait au moins dix ans que je ne l’ai pas vue tomber de cette manière », a confié un pisteur de la station.
Les trois skieurs rescapés ont été entendus mercredi par le PGHM, note Le Progrès. La compagne d’une des victimes, membre du groupe de sept skieurs, a survécu grâce au gilet gonflable qui l’a maintenu au-dessus de la coulée.
Selon le directeur de l’école de ski d’où était issu le moniteur du groupe, les skieurs étaient tous très expérimentés.
Par Actu France-Soir - Publié le 13 janvier 2011.