Stéphane Gicquel de la FENVAC, une association des victimes d’accidents collectifs, est revenu sur le drame du déraillement du train Paris-Limoges ce samedi 12 juillet, un an après le drame.
Les rescapés et les proches des victimes se réunissent samedi à la gare de Brétigny-sur-Orge, qui fut le théâtre du déraillement d’un train il y a un an jour pour jour. Cette cérémonie sera "un temps de mémoire, de solidarité", explique à RTL Stéphane Gicquel de la FENVAC, une association d’aide et d’accompagnement des victimes.
Guillaume Pépy sera également là pour représenter la SNCF, dont la responsabilité a récemment été mise en cause. Pour Stéphane Gicquel, cela ne fait "pas de doute" que la compagnie ferroviaire soit responsable. "Guillaume Pépy l’avait déjà dit aux victimes les yeux dans les yeux en septembre", explique-t-il.
Un an après l’accident, qui avait coûté la vie à 7 personnes et fait de nombreux blessés, "ce qui créé un effroi, c’est de se dire que cet accident aurait pu être évité", regrette le secrétaire général de la FENVAC.
"La SNCF et RFF ont un impératif de sécurité, et nous seront vraiment vigilants", rappelle Stéphane Gicquel. Et de conclure : "Il faut toujours faire attention, il peut y avoir des dysfonctionnements."
Raphaël Bosse-Platière - rtl.fr - 12 juillet 2014