Les premières audiences du procès de l’attentat de Grand-Bassam, qui avait fait 22 morts en mars 2016, ont eu lieu à Abidjan. Sur les 18 accusés, seuls 4 sont présents dans le box.
Ce mercredi 30 novembre après-midi, alors que la salle d’audience du Palais de justice ouvre ses portes, l’attente est forte. Les familles des victimes, les témoins et les journalistes se pressent à l’intérieur : chacun veut apercevoir les hommes placés dans le box des accusés.
Cissé Hantao Ag Mohamed, Kounta Sidi Mohamed, Cissé Mohamed et Hassan Barry. Deux Ivoiriens et deux Maliens. Menottés, encadrés par des policiers, le visage à moitié recouvert par des masques chirurgicaux, tous sont inculpés pour des faits « d’actes terroristes, d’assassinat, de tentative d’assassinat, de recel de malfaiteurs, de détention illégale d’armes à feu et de munitions de guerre, et de complicité desdits faits » pour leur rôle présumé dans l’attentat de Grand-Bassam, le 13 mars 2016, qui a fait 22 morts dont 3 militaires.