Près de 4 ans se sont écoulés depuis ce spectaculaire accident qui a coûté la vie à Michel Coupeau, 53 ans. Le malheureux chauffeur a été tué sur le coup. Avant de toucher le sol, l’avion a percuté au passage la cabine d’un camion au volant duquel se trouvait ce père de famille. Les 50 passagers et les quatre membres de l’équipage s’en sont sortis indemnes.
À l’issue de 4 ans d’instruction et de plusieurs épisodes de procédures, seuls le commandant de bord et la compagnie Régional Airlines sont renvoyés devant le tribunal de grande instance pour homicide involontaire et blessures involontaires par maladresse, imprudence, inattention, négligence, manquement à une obligation de sécurité ou de prudence imposé par la loi ou le règlement. Le procès se déroulera les lundi 7 et mardi 8 novembre. La famille du défunt s’est constitué partie civile ainsi qu’une trentaine de passagers.
Le comportement du commandant de bord a-t-il été inadapté avant et pendant le décollage comme le soutient l’accusation ? Le risque de givrage a-t-il été pris en compte par le pilote et la compagnie ? Et la formation et l’information prodiguées par Régional Airlines à son personnel sous-estiment-elles les risques de givrage au sol ? Ces trois questions seront au coeur de débats.
Ce 25 janvier 2007, le froid était glacial, il avait neigé et la température était négative. Les conclusions d’un rapport effectué par deux experts indiquaient en juin 2010 que « la cause probable de l’accident est la présence de la glace accrochée sur les ailes lors de la rotation au décollage » et que « la décision du commandant de bord, qui n’avait pas demandé le dégivrage, était « inadéquate ».
Par E.L - http://www.larepubliquedespyrenees.f - Publié le 6 août 2011
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