La direction du parc de loisirs des Pyrénées, où cinq personnes ont été sérieusement blessées par la foudre lundi, a réagi comme il fallait, a estimé mardi la préfecture. « La directrice a pris les bonnes mesures, elle a pris des dispositions pour stopper les activités et évacuer tout le monde », quand elle a vu le ciel s’obscurcir, a déclaré la secrétaire générale de la préfecture des Hautes-Pyrénées, Marie-Paule Demiguel.

Un « évènement exceptionnel, imprévu » et bref, face auquel Marie-Paule Demiguel reconnaît qu’il n’y avait pas grand-chose à faire. La direction aurait été prise de vitesse par les éléments, qui ont frappé le parc avant qu’il ne soit complètement évacué, et alors même que des visiteurs se trouvaient toujours dans les branches. Ni la préfecture, ni les pompiers n’ont par ailleurs reçu d’alerte aux orages.

Le parc devait rouvrir à 14heures d’après BFM TV. La préfecture confirme ne voir, à ce stade, aucune raison de prendre des sanctions ou d’empêcher la réouverture du parc, tous les équipements inspectés mardi se révélant aux normes.

Cinq personnes, dont deux enfants, ont été sérieusement blessées lundi, quand la foudre s’est abattue sur le parc d’accrobranche Chloro’fil, près d’Argelès-Gazost (Hautes-Pyrénées). Les blessés ont été hospitalisés, mais leurs jours ne sont pas en danger. Ils devaient commencer à sortir de l’hôpital dans la journée.

Dimanche, c’est sur une plage de l’île d’Oléron que deux femmes ont été frappées par la foudre, alors qu’elles se trouvaient au sein d’un groupe de huit personnes. L’une, victime d’un arrêt cardio-respiratoire, a été grièvement touchée, l’autre a également été hospitalisée mais est restée consciente. Elles sont maintenant hors de danger. Chaque année, 100 à 200 personnes sont foudroyées en France, dont 10 à 20 mortellement.

leparisien.fr - 21 août 2012