Immeubles effondrés à Bordeaux : les sinistrés au ministère du Logement pour la création d’un « fonds de garantie »

L’association des victimes et sinistrés de la rue de la Rousselle défendra avec le député écologiste Nicolas Thierry une nouvelle solution pour pallier les carences des assurances
Le salut des victimes d’effondrement d’immeubles, confrontées au fin de non-recevoir de leur assurance, passerait-il par la création d’un fonds de garantie ? Président de l’association des victimes et sinistrés de la rue de la Rousselle, Thomas Drouffe soutient l’idée. « Il ne se substituerait pas aux assureurs mais viendrait préfinancer » les travaux qui s’imposent aux riverains, notamment dans les immeubles adjacents : un chaînon manquant qui se fait durement ressentir rue de la Rousselle.

Ce sera l’objet d’un rendez-vous annoncé le 18 janvier entre l’association, le directeur de cabinet du ministre du Logement Patrice Vergriete, et le député EELV de la circonscription Nicolas Thierry, lequel a sollicité l’entrevue. « Nous irons donc ensemble au ministère plaider la création d’un fonds de garantie », abonde le parlementaire.

Une alternative à la garantie effondrement que sa prédécesseure Catherine Fabre (Renaissance) avait cherché à insérer dans les contrats d’assurance multirisques, en contrepartie d’une évaluation de la solidité d’un immeuble tous les cinq ans. Déposée en toute fin de mandature précédente, la proposition de loi n’avait pas survécu à la défaite de la députée de la majorité.

Cet article est rédigé par Daniel Bozec pour SudOuest.

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