Le 26 juillet 2016, alors qu’une messe est en cours, deux terroristes font irruption dans l’église de Saint-Etienne du Rouvray près de Rouen. Ces derniers assassinent le Père Hamel et blessent gravement un fidèle présent, sous les yeux de son épouse. Ils sont ensuite tués par les policiers lors de leur intervention.
Quatre personnes soupçonnées d’avoir contribué au projet d’attentat sont aujourd’hui renvoyées devant la Cour d’assises spécialement composée. Accusés d’association de malfaiteurs terroriste, ces complices présumés devront s’expliquer sur leur rôle dans la commission de l’attentat et l’assassinat du Père Hamel. Parmi eux, un sera jugé par défaut car présumé mort.
Pour information, le Président de la Cour d’assises spécialement composée, M. Franck ZIENTARA, est le magistrat qui avait tenu l’audience dans le cadre du procès des attentats perpétrés par Mohammed MERAH en 2012.
En amont de ce temps judiciaire tant attendu par les proches du Père Hamel, les survivants et les représentants de l’Eglise, la FENVAC a participé aux réunions préparatoires organisées par l’Archevêché. Parmi les nombreuses questions auxquelles ils sont confrontés, la défaillance des services de renseignements est pointée du doigt par certaines parties civiles. En effet, selon elles, l’attentat survenu douze jours après celui de Nice aurait pu être déjoué compte-tenu des informations dont disposait la police. En ce sens, elles demanderont à ce que des agents de l’Inspection Générale de la Police Nationale soient entendues dans le cadre du procès sur ce point
Faisant de la justice, un axe essentiel de son action, la FENVAC sera quotidiennement présente aux audiences par le biais de ses juristes ou de son avocat, Me Morain. L’assassinat du Père Hamel, attaque inédite en Europe contre un homme d’Eglise, renforce le besoin de justice et de sanction, en ce qu’il est une atteinte forte à nos valeurs.
Des articles relatifs aux débats seront publiés chaque semaine sur notre site internet. Parallèlement, la FENVAC reste mobilisée auprès des victimes et des proches de victimes pour poursuivre leur accompagnement dans l’ensemble des démarches contribuant à la résilience pour laquelle la justice est fondamentale.
