Ce lundi 25 septembre s’ouvre, devant la Cour d’assises spécialement composée de Paris, le procès de l’attentat survenu à Magnanville le 13 juin 2016.
Deux fonctionnaires de police, Jean Baptiste Salvaing et Jessica Schneider, étaient assassinés le 13 juin 2016 à leur domicile devant leur fils âgé de trois ans. L’attaque perpétrée par Larossi Abballa, était par ailleurs revendiquée au nom du groupe État Islamique dans une vidéo diffusée en direct des lieux du crime par ce dernier sur Facebook. Le terroriste sera finalement abattu par le RAID quelques heures plus tard.
Après plusieurs années d’instruction, Mohamed Lamine Aberouz, un ami proche de Larossi Abballa est aujourd’hui renvoyé devant la Cour d’assises spécialement composée pour complicité de crime terroriste, complicité de séquestration en relation avec une entreprise terroriste et participation à un groupement formé en vue de la préparation d’un crime terroriste. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
En effet, alors que les enquêteurs pensaient que Larossi Abballa se trouvait seul au domicile de ses victimes, l’ADN de Mohamed Lamine Aberouz était finalement retrouvée sur le repose-poignet de l’ordinateur de celles-ci. L’accusé a cependant toujours nié les faits.
Le complice présumé de Larossi Abballa est d’ailleurs déjà connu de la justice anti-terroriste puisqu’il avait été condamné pour non-dénonciation de crime terroriste dans le dossier relatif à l’attentat déjoué devant Notre Dame de Paris, en 2016.
La FENVAC, constituée partie civile dans cette affaire, est représentée par Maitre Laura BEN KEMOUN. Des représentants de l’association seront présents aux audiences, marque de la solidarité de la Fédération avec les proches des victimes et de son engagement pour la vérité.
Le procès devrait se dérouler jusqu’au 10 octobre prochain.