Ce lundi 22 janvier, le procès des attentats de Trèbes et Carcassonne, s’ouvrait devant la Cour d’assises spécialement composée de Paris.
Pour rappel, cet attentat, avait été perpétré par Radaouane Lakdim le 23 mars 2018. Dans la matinée, le terroriste avait abattu une personne et blessé grièvement un jeune homme en lui tirant une balle dans la tête, à proximité d’un parking de la cité médiévale de Carcassonne. Puis il s’était dirigé vers la caserne militaire et avait tiré sur un groupe de quatre CRS qui rentraient de leur footing. L’un d’entre eux avait été grièvement blessé.
Il s’était ensuite rendu au Super U de Trèbes, situé à 8km de Carcassonne, où il avait assassiné un employé ainsi qu’un client du supermarché. Après s’être retranché dans la salle des coffres du magasin, il prendra en otage une hôtesse de caisse. Le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame arrivé sur place avec le PSIG quelques temps après l’attaque du magasin, prendra volontairement la place de l’otage. Radaouane Lakdim le blessera gravement, avant que le GIGN, également présent sur les lieux, n’ait pu donner l’assaut. Le terroriste sera finalement abattu et le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame décédera dans la nuit des suites de ses blessures.
Quatre personnes perdront la vie lors de cet attentat et quinze autres seront blessées.
Presque six ans après les faits, sept personnes sont renvoyées devant la Cour d’assises spécialement composée de Paris. Le procès se tiendra jusqu’au 23 février prochain.
Parmi les accusés, cinq sont poursuivis pour association de malfaiteurs terroristes et deux autres pour non-dénonciation de crime terroriste. Ils encourent des peines de six ans d’emprisonnement à la réclusion criminelle à perpétuité.
La FENVAC, partie civile dans ce dossier et représentée par le cabinet De Montbrial, se tiendra aux côtés des victimes et de leurs proches durant les prochaines semaines afin de les accompagner et les soutenir dans cette nouvelle épreuve judiciaire.