La Cour de cassation doit dire aujourd’hui si le volet judiciaire de la catastrophe d’AZF peut se refermer après plus de 13 années de procédure ou s’il doit se poursuivre devant une autre juridiction.Plusieurs parties ont demandé l’annulation de la décision rendue en septembre 2012 par la cour d’appel de Toulouse reconnaissant la responsabilité de Serge Biechlin, ancien directeur du complexe chimique. Condamné à trois ans d’emprisonnement dont un ferme, il conteste notamment l’impartialité de la cour d’appel, dont l’une des magistrates était vice-présidente de l’Institut nationale d’aide aux victimes et de médiation (Inavem). Le 21 septembre 2001, une explosion avait soufflé le complexe AZF, causant la mort de 31 personnes et faisant 2.500 blessés.
Les echos.fr - le 13.01.2015