Les règles à ne pas oublier lorsqu’on traverse un tunnel

Sur la route des vacances, vous êtes nombreux à emprunter de longs tunnels routiers. Or, il s’agit d’un lieu critique où chaque année des embouteillages se forment et où des accidents surviennent. Voici donc ce qu’il ne faut absolument pas oublier.

Les tunnels routiers sont nombreux sur la route des vacances. Qu’on se rende en France, en Suisse, en Italie, en Espagne ou ailleurs, un ou plusieurs tunnels se trouvent souvent sur la route. Les plus connus sont bien entendu le Gothard (16 km), le tunnel d’OVIT en Turquie (14 km), celui de Ryfylke en Norvège (14 km), celui de l’Arlberg en Autriche (13,9 km), de Fréjus (12,8 km) ou encore du Mont-Blanc (11,6 km).

Les tunnels sont très utiles, car ils permettent de gagner un temps fou sur le trajet routier (comparativement à un col) tandis qu’ils permettent aussi de polluer moins et de consommer moins (même si cela est contrebalancé par les tarifs élevés de passage).

Si les tunnels sont nombreux, ils sont toutefois aussi dangereux comme le rappelle l’Automobile Club allemand (ADAC). Tout le monde de souvent d’ailleurs du dramatique incendie du tunnel du Mont-Blanc de 1999 et personne n’a envie de revivre une telle situation. C’est pour cela que certaines règles de bon sens sont à respecter.

Penser d’ailleurs aussi à vos passagers rappelle d’ADAC, en particulier à ceux qui souffrent de claustrophobie ou de toute autre forme d’angoisse. Mieux vaut consulter un médecin au préalable. Et c’est le cas aussi pour les conducteurs qui seraient sujets à ces maux. Car leur confier le volant apparaît encore plus risqué.

Du calme et de l’attention

La première règle à observer est évidemment de ralentir lorsqu’on pénètre dans un tunnel. D’ailleurs, les limitations de vitesse sont souvent là pour le rappeler, mais elles ne sont que trop peu respectées, surtout dans les tunnels peu longs.

Cela dit, il faut prendre garde de ne pas trop ralentir non plus (sauf les tunnels exceptionnellement longs où il faut conserver un rythme suffisamment sûr) pour éviter de provoquer un embouteillage et potentiellement un accident. Référez-vous bien aux limitations prescrites.

Deuxième tout aussi évidente : il faut allumer ses phares. La plupart des voitures sont équipées de feux automatiques, mais il est bon de vérifier que ceux-ci sont bien activés. Troisième règle : ôter ses lunettes de soleil.

Si vous avez une correction aux yeux, pensez à avoir vos lunettes classiques à portée de main ce qui vous permettra de mieux identifier les dangers. Gardez aussi vos lunettes de soleil à proximité pour les remettre en sortant du tunnel et éviter ainsi l’éblouissement.

Restez connectés et en bonne santé

Dans les grandes infrastructures, le réseau radio et téléphone est souvent maintenu grâce à des relais spécifiques. Il est toujours intéressant à l’approche d’un grand tunnel (et dedans aussi) de rester connecté sur les informations routières qui peuvent avertir d’une situation dangereuse : un embouteillage qui vous fera bifurquer de route, un incendie, un accident, etc. Tout est possible.

Pensez aussi à utiliser une navigation qui fonctionne avec les infos trafic en temps réel, ce peut être utile.

Les tunnels sont des lieux confinés qui, bien que ventilés, se caractérisent par un degré de pollution très élevé. Il ne faut dès lors pas oublier d’activer la recirculation de l’air dans l’habitacle au risque de déguster quantité de particules, d’oxydes d’azote, etc. Ces éléments sont particulièrement nocifs.

Mais n’oubliez pas en sortant du tunnel d’enlever la recirculation pour renouveler à nouveau l’air de la cellule de vie. L’air frais contribue de surcroît à retarder l’apparition de la fatigue.

Respecter les distances

Pour pouvoir réagir à temps dans ces lieux plus sombres, il est impératif de respecter scrupuleusement les distances de sécurité. Et elles doivent d’ailleurs être un peu plus grandes qu’à l’habitude, car on ne peut généralement pas éviter un obstacle en se déportant, faute d’espace. Conserver donc au moins une distance de 60 m à 100 km/h.

Cela semble couler de source, mais rouler dans un tunnel interdit certaines manœuvres, comme s’arrêter, faire marche arrière, doubler s’il y a une seule bande de circulation, etc. Tout cela semble évident et pourtant, chaque année certains automobilistes font preuve de comportements surprenants qui mettent en danger la vie des autres.

Si d’aventure, un incident devait se produire, il faut tenter de rejoindre la sortie ou une aire de stationnement du tunnel. Si ce n’est pas possible, il faut se ranger le plus à droite, éteindre son moteur et garder le contact (pour la ventilation), mettre ses feux de détresse et enfiler son gilet jaune qui doit toujours être à portée de main.

Article écrit par David Leclercq publié sur :
https://gocar.be/fr/actu-auto/securite-routiere/les-regles-a-ne-pas-oublier-lorsquon-traverse-un-tunnel

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