François Hollande a annoncé, mardi 9 décembre, la libération de Serge Lazarevic, l’otage français enlevé au Mali en novembre 2011 par Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). « Notre otage Serge Lazarevic, notre dernier otage est libre », a déclaré le président en marge d’une visite à la caserne des gardes républicains à Paris. Selon une source sécuritaire malienne, il serait actuellement en route vers Niamey, capitale du Niger.
« Aujourd’hui c’est la joie », a encore dit le chef de l’Etat qui l’accueillera « à son retour ». Serge Lazarevic est « en relativement bonne santé en dépit des conditions éprouvantes de sa captivité » et sera « rapidement rapatrié en France », selon l’Elysée. « Un long calvaire s’achève, une vie reprend. Immense soulagement pour Serge Lazarevic », a déclaré le premier ministre Manuel Valls sur son compte Twitter. L’annonce a été accueillie par une standing ovation par les députés à l’Assemblée nationale.
Le gouvernement français n’a donné aucun détail sur les conditions de la libération, ni sur sa date exacte. Cette opération résulte d’« efforts intenses » du Niger et du Mali, s’est félicité le gouvernement nigérien. Le président Mahamadou Issoufou a salué « l’engagement et le professionnalisme dont ont su faire preuve les services nigériens et maliens ». Selon une source de sécurité malienne citée par l’AFP, Serge Lazarevic a été relâché près de Kidal, dans le nord du Mali
David Thomson, journaliste de RFI spécialiste des groupes djihadistes, affirme qu’une « probable rançon », ainsi qu’un échange de prisonniers, aurait permis la libération du Français.
Lemonde.fr avec AFP - le 09.12.2014