MÉMOIRE I En ce 14 juillet nous rendons hommage aux victimes de l’attentat de Nice

Il y a sept ans, lors des festivités de la fête nationale du 14 juillet, un camion conduit par un homme armé s’engageait sur la promenade des Anglais et venait percuter la foule . Cet attentat entraînera la mort de quatre-vingt-six personnes et en blessera quatre cent cinquante-huit.

Cette année les victimes, leurs familles et les associations ont commémoré cette date funeste, devant l’œuvre mémorielle L’ange de la baie, située sur la promenade des Anglais à l’endroit où le camion avait terminé sa course.

Une gerbe a été déposée après la lecture des quatre-vingt-six noms des victimes décédées.

Le soir, sur la promenade, le traditionnel feu d’artifice a été remplacé, comme depuis 2017, par la projection de quatre-vingt-six faisceaux lumineux.

Cette année, l’hommage s’inscrivait dans un contexte particulier : celui de la tenue du procès pénal qui a abouti à la condamnation des complices de Mohamed Lahouaiej Bouhlel, le conducteur du camion abattu par les forces de l’ordre au terme de sa course meurtrière. Ce temps de justice aura duré plusieurs semaines. Il aura été éprouvant pour les victimes mais utile en ce qu’il aura permis d’apporter certaines réponses aux nombreuses questions qu’elles se posent depuis cette soirée tragique.

Toutefois, le volet judiciaire n’est pas encore terminé pour les victimes et leurs proches, puisqu’un appel a été interjetté par les principaux mis en cause induisant la tenue d’un nouveau procès en 2024. Par ailleurs, une instruction est toujours en cours à Nice sur le dispositif de sécurité mis en place le soir du drame.

Lors de la cérémonie, les victimes et leurs proches ont fait part de leur inquiétude concernant les suites que la justice allait donner à l’instruction en cours. « Il est important de comprendre et, pour nous, comprendre, c’est avoir la vérité. Nous avons des interrogations sur d’éventuels dysfonctionnements », a fait savoir Anne Murris, présidente de l’association Mémorial des anges et mère de Camille, une des quatre-vingt-six victimes décédées de l’attentat : « Demander la vérité, ce n’est pas accuser, c’est qu’on nous apporte des réponses sur le fait que toutes les dispositions avaient été mises en place. »

Depuis le lendemain de l’attaque terroriste dont l’impact a largement dépassé la ville de Nice avec un retentissement national et international, la FENVAC est mobilisée aux côtés des victimes. En complément de l’aide individualisée qu’elle leur apporte sur les sujets juridiques, administratifs et psychologiques, la Fédération renouvellera son accompagnement spécifique autour du procès, comme l’association avait pu le faire en 2022.

En cette terrible date anniversaire, nos pensées vont aux victimes et aux proches de celles et ceux touchés par le terrorisme. Nous saluons leur combativité pour se relever après un acte inqualifiable mettant au défi toutes les ressources préexistantes et obligeant à développer de nouveaux moyens pour continuer un chemin de vie, meurtri.

Nous sommes à leurs côtés et le resterons.

Nous n’oublions pas.

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