Le 15 janvier 2016, un commando armé, composé de trois individus équipés d’armes automatiques et de grenades, a attaqué le bar taxi Brousse, le restaurant Le Cappuccino et l’hôtel SPLENDID dans le centre de Ouagadougou, capital du Burkina Faso. Ces lieux sont fréquentés principalement par la population expatriée.
L’attaque terroriste, revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), a fait 30 victimes, dont plusieurs ressortissants français : deux ressortissants français attablés au café « Le Capuccino », Arnaud Henri CAZIER et Eddie Reda TOUATI, sont décédés à la suite de l’attaque. Laïla BELACHOUM ALAOUI, également présente au café « Le Capuccino », a succombé à ses blessures le 18.01.2016. Bouba BELLO a été blessé à la main. Antonio DE OLIVEIRA BASTO, ressortissant portugais marié à une française, a également été tué dans le café. Plusieurs victimes, présentes sur place, ressortiront blessées psychologiquement de cette attaque.
Les trois assaillants de l’attentat ont été neutralisés lors d’un assaut lancé conjointement par les forces spéciales françaises et les forces de sécurité locales.
Le 16 janvier 2016, la section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une enquête. Le 20 décembre 2016, une information judiciaire a été ouverte des chefs d’assassinats en bande organisée, tentatives d’assassinat en bande organisée, toutes infractions en relation à titre principal avec une entreprise individuelle ou collective ayant pour but de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur.
Rapidement après les faits, la FENAC s’est mobilisée aux côtés des familles de victimes et les rescapés de l’attaque afin d’apporter son soutien et organiser leur regroupement en association. C’est ainsi que le 12 juin 2016 était créée l’association des victimes des attentats de Ouagadougou du 15 janvier 2016.
Depuis, le collectif agit pour assurer l’entraide entre les victimes directes et indirectes mais également pour perpétuer le souvenir des disparus.
La FENVAC, constituée partie civile dans l’instruction judiciaire, suit de près la procédure toujours en cours présentant des liens avec d’autres affaires d’attentats commis en Afrique.
Aujourd’hui, nous rendons hommage aux victimes décédées dans cette attaque meurtrière et adressons nos pensées à leurs proches obligés de vivre dans la douleur de l’absence de l’être cher. Nous restons à leur disposition.
Nous n’oublions pas.
