Rochefort : Ce que l’on sait de l’accident de car scolaire

Six adolescents ont été tués à Rochefort (Charente-Maritime) quand leur car a été soudainement éventré par un élément métallique dépassant d’un camion qui le croisait.

Que s’est-il passé ?

Le drame est survenu à 07 h 15 dans une rue de Rochefort longeant les quais du port de commerce, dans le centre de cette commune de 25 000 habitants. Un car scolaire, qui venait de l’île d’Oléron et se dirigeait vers Surgères, a été heurté par un camion de chantier de 13 tonnes.

D’après les premiers éléments de l’enquête, l’accident semble avoir été provoqué par une ridelle du camion qui se serait décrochée ou serait restée ouverte. La ridelle, la barrière métallique qui retient la charge du poids lourd, a tranché le bus scolaire à hauteur des vitres.

Qui sont les victimes ?

Le car transportait 17 personnes, 15 adolescents et deux chauffeurs.

Sur les 15 collégiens et lycéens à bord du bus, six sont décédés, deux autres ont été blessés et hospitalisés « en urgence relative ». L’un des deux blessés souffre de fractures multiples.

« Nous avons une liste des victimes à partir des cartes scolaires qu’ils avaient dans les poches. Les familles ont été avisées mais nous devons confirmer cette liste par des expertises ADN, qui sont en cours à l’Institut médico-légal de Poitiers », où les corps ont été transportés, a précisé la magistrate.

Selon le maire de Surgères, Catherine Desprez, les adolescents à bord du car « étaient scolarisés dans les quatre établissements de la commune, un collège public, un collège privé et deux lycées professionnels ». « La plus grande partie des enfants dans l’autocar étaient scolarisés au lycée professionnel du Pays d’Aunis », a-t-elle indiqué.

Pourquoi les chauffeurs sont-ils en garde à vue ?

Les deux chauffeurs du car et du camion ont été placés en garde à vue. Il s’agit d’une procédure normale dans ce type d’affaire.

Dans ses premières déclarations aux enquêteurs, le chauffeur du camion de 13 tonnes, appartenant à la société Eiffage, a expliqué « qu’il n’avait rien remarqué d’anormal en faisant le plein » peu avant l’accident, a indiqué Jérôme Servolle, du syndicat UNSA police. « À ce stade de l’enquête, aucune hypothèse n’est écartée, que ce soit le problème technique du crochet métallique de la ridelle qui a pu céder au passage du car ou une quelconque responsabilité » humaine, a-t-il ajouté.

Crédit photos : Source : ouest-france.fr Date : 11/02/2016

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