Rue de Tivoli : un accord entre les assurances et les victimes espéré d’ici la fin 2023

Les deux coordonnateurs nommés pour mener les négociations entre les victimes de l’explosion de Tivoli, qui a fait huit morts, et les assureurs, ont discuté de leurs objectifs. Lors d’une réunion ce mercredi 2 août, l’ancien administrateur judiciaire Emmanuel Douhaire et le juriste Édouard Verneuil ont réalisé une première prise de contact avec les sinistrés pour passer en revue leurs besoins. “L’urgence absolue est le besoin d’informations comme la liste exacte des victimes. En tant qu’habitants, nous n’avons qu’une vision partielle de la situation, on en a bien conscience. C’est la mairie qui est censée donner ces infos, mais elle ne le fait pas” s’inquiète Roland Bellessa, membre du collectif de victimes Tivoli-9 avril.

Les demandes les plus urgentes des habitants concernent l’accès à un bilan ORL, l’extension de la durée de la prise en charge des frais de relogement jusqu’à la réintégration et l’élaboration d’un accord-cadre avec les assureurs. Les coordonnateurs ayant mené les négociations après l’explosion de la rue Trévise, à Paris, en 2017, sont présents pour partager leur expérience. Leurs homologues marseillais rencontreront les assureurs le 11 septembre prochain et se donnent comme objectif de parvenir à un dispositif d’indemnisation avant la fin de l’année. Les victimes réclament des avancées concrètes : “C’est bien beau de faire des promesses, mais on attend de voir. Notre plus gros problème, c’est que le temps joue en notre défaveur. Les gens peuvent baisser les bras à force d’attendre et négocier individuellement avec les assureurs avant l’accord”, explique Roland Bellessa.

Cet article est rédigé par Nina Cardon pour Marsactu.

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