six ans déjà pour la terrible collision de Millas et une méditation prévue à 15 heures

Une rose blanche, une pensée, une larme… Ce jeudi 14 décembre 2023, un hommage sera rendu aux vingt-trois victimes de la terrible collision survenue en 2017 entre un bus scolaire et un train régional. Rendez-vous à 15h devant la stèle commémorative érigée près du passage à niveau numéro 25 à Millas.

Déjà six ans après la terrible collision qui a fauché six jeunes collégiens dans leur adolescence et laissé dix-sept de leurs camarades meurtris à vie, un hommage sera rendu aux victimes à 15 heures, ce jeudi 14 décembre 2023, devant de la stèle du souvenir érigée près du passage à niveau numéro 25. La scène désastreuse du drame où six prénoms sont douloureusement gravés pour l’éternité.

Allan, Diogo, Loïc, Ophélia, Teddy et Yonas (par ordre alphabétique), étaient âgés de 11 à 13 ans lorsqu’ils sont décédés sur le chemin de fer entre Millas et Saint-Féliu d’Avall, sous les yeux horrifiés de leurs parents. dix-sept camarades, plus ou moins grièvement blessés, traumatisés à jamais par des stigmates physiques ou psychologiques indélébiles. Il y a moins d’un an, à l’automne dernier, Alicia, Océane, Inès, Gauthier et leurs amis montaient à la barre du tribunal correctionnel de Marseille pour témoigner. Empreint d’un courage et d’une dignité exemplaires, chacun est venu raconter par ses paroles, son cœur, sa chair brisée, une scène de terreur.

A 16h07, le 14 décembre 2017, le bus scolaire qui ramenait les élèves du collège Christian-Bourquin à Saint-Féliu d’Avall entre en collision avec un train régional descendant de Villefranche-de-Conflent. Le 18 novembre 2022, après sept semaines de procès à Marseille, Nadine Oliveira, la conductrice du bus, a été reconnue coupable. « les faits dans leur intégralité, une faute d’inattention et d’imprudence ». Elle a été condamnée à 5 ans de prison, dont 4 avec sursis. Elle ne portera cependant pas de bracelet électronique cette année, ses avocats et certaines parties civiles ayant fait appel du jugement.

Aujourd’hui, Nadine Oliveira attend sa nouvelle comparution devant le tribunal. Les familles, endeuillées, refusent pour l’instant d’y réfléchir. Ce 14 décembre, comme tous les 14 décembre d’hier et de demain, restera un jour de deuil, de souffrance, de méditation et de larmes.

Cet article est rédigé par Newsday.

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