Incendie à Paris : deux personnes toujours dans un état grave

Deux personnes, un homme et une femme, se trouvaient toujours dans un état grave lundi matin, après l’incendie qui a fait un mort et neuf blessés à Paris dimanche soir, a-t-on appris de source policière.

Leur pronostic vital est toujours engagé », a précisé la même source. Un homme de 49 ans est décédé dimanche soir sur place. Victime d’un arrêt cardiaque, il a été retrouvé dans la cage d’escalier de l’immeuble et les pompiers ne sont pas parvenus à le ranimer.

Sept autres personnes, quatre adultes et trois enfants, de 10 ans, 9 ans et quatre mois, ont été intoxiqués plus légèrement par la fumée.

Le feu s’est déclaré vers 21 heures dans un appartement situé au troisième étage d’un immeuble qui en compte sept, situé rue du général Humbert dans le 14e arrondissement. Une centaine de sapeurs-pompiers sont intervenus. Ils ont réussi à maîtriser l’incendie vers 22h45.

La piste accidentelle privilégiée

Le troisième district de police judiciaire est chargé de l’enquête. Le laboratoire central de la préfecture de police s’est déplacé dans la nuit pour relever des traces et indices. « On s’oriente vers la piste accidentelle », a expliqué la source policière.

Quelque 80 personnes, logeant dans 35 appartements, ont été évacués dimanche soir. Pris en charge par la Croix-Rouge et les services de la Ville, certains ont dormi dans le gymnase Didot voisin. « 22 personnes dont 6 enfants ont été accueillies ici, précisait, sur place lundi matin, un responsable de la Direction de la Prévention de la ville de Paris. Ils seront pris en charge le temps qu’il faudra ».

Le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, a exprimé « sa vive émotion » dans un communiqué dimanche soir.

Ce lundi midi, toutes ont été provisoirement installées à l’hôtel, tandis que devaient commencer les premiers travaux de consolidation, et dès mardi la décontamination de l’immeuble imprégné de fumée. Le bailleur a également organisé la mise en sécurité des appartements, tandis que les experts de la police scientifique et technique tentaient de déterminer la cause exacte du sinistre.

LeParisien.fr avec AFP - 11 novembre 2013


Nous soutenir

C’est grâce à votre soutien que nous pouvons vous accompagner dans l’ensemble de vos démarches, faire évoluer la prise en charge des victimes par une mobilisation collective, et poursuivre nos actions de défense des droits des victimes de catastrophes et d’attentats.

Soutenir la FENVAC

Ils financent notre action au service des victimes