Accident de manège à Orléans : le propriétaire mis en examen

Le propriétaire du train fantôme, duquel deux adolescentes sont tombées le 31 mai à Orléans, a été mis en examen mardi soir pour blessures involontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à trois mois et travail dissimulé. Le forain a été placé sous contrôle judiciaire.

Des négligences dans le montage de l’attraction
Un expert mandaté par la justice au lendemain de l’accident a relevé des négligences et en particulier des "écarts de montage" sur l’attraction. Selon le parquet, le forain, qui possédait le manège depuis quelques semaines seulement, ne pouvait ignorer ces problèmes. Plusieurs clients, entendus par la police, ont rapporté avoir été bloqués dans le train fantôme quelques jours avant l’accident.

Le soir du samedi 31 mai, lors de la fête foraine d’Orléans, un des wagons du train fantôme de l’attraction "Horror Show" avait déraillé et chuté du premier étage, à une hauteur d’environ quatre mètres entraînant dans sa chute deux adolescentes de 15 et 19 ans. Souffrant de graves traumatismes craniens, elles sont sorties du coma dans le courant de la semaine dernière et devraient quitter l’hôpital cette semaine, selon le CHU d’Orléans.

Travail dissimulé
Deux membres de la famille du forain avaient également été placés en garde à vue lundi. Ils ont été relâchés sans qu’aucune charge ne soit retenue contre eux. Selon la police, ils avaient tenté de protéger le forain en prétendant avoir été présents alors que des témoins avaient signalé la présence de deux employés, qui ne pouvaient pas être les deux hommes concernés. La présence de ces deux personnes, encore non identifiées motivent la mise en examen pour travail dissimulé.

Reuters, 18.06.2014, Ch.L. pour France 3


Nous soutenir

C’est grâce à votre soutien que nous pouvons vous accompagner dans l’ensemble de vos démarches, faire évoluer la prise en charge des victimes par une mobilisation collective, et poursuivre nos actions de défense des droits des victimes de catastrophes et d’attentats.

Soutenir la FENVAC

Ils financent notre action au service des victimes