Incendie du squat de Pantin : une interpellation en Belgique

Un homme a été interpellé mercredi dans la banlieue de Bruxelles dans l’enquête sur l’incendie en septembre d’un squat de Pantin, près de Paris, dans lequel six sans-papiers étaient morts.

Lors de l’enquête, « les déclarations ont mis en évidence que quelqu’un avait laissé une bougie dans le squat. Cela pourrait être la personne interrogée en Belgique », qui devrait être extradée vers la France dans les prochains jours, a indiqué une source proche de l’enquête. « On reste sur [la piste d’un] accident », a déclaré une autre source proche de l’enquête à propos de l’origine du feu.

Le suspect devrait être présenté « dans les prochains jours » au juge en charge de l’information judiciaire contre X pour homicides et blessures involontaires ouverte, a ajouté le parquet. Selon Le Parisien, il s’agit d’un Égyptien qui vivait dans le squat. Les enquêteurs de la brigade criminelle le recherchaient depuis qu’il avait quitté la France, deux jours après l’incendie. Un mandat d’arrêt européen avait dès lors été lancé, conduisant à son interpellation en Belgique, selon une autre source proche de l’enquête.

Le 28 septembre au matin, l’incendie s’était déclaré dans un immeuble de deux étages occupé principalement par une trentaine de migrants tunisiens et égyptiens. Le ministre français de l’Intérieur Claude Guéant avait lié le drame « à la réalité tragique de l’immigration clandestine », tandis que le président socialiste du département de Seine-Saint-Denis, Claude Bartolone, avait dénoncé le manque de places en hébergement d’urgence.

AFP - 11 novembre 2011


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