Crash de Pau : le pilote et la compagnie condamnés

Dans l’affaire du crash du fokker 100, le 25 janvier 2007 à l’aéroport de Pau. Les juges du tribunal de grande instance de Pau ont condamné le pilote à 6 mois de prison avec sursis.

La compagnie aérienne écope de 20 000 euros d’amende. Avant de toucher le sol, le Fokker 100 avait percuté la cabine du camion de Michel Coupeau, tuant ce père de famille âgé de 53 ans. par miracle il n’y avait eu aucun mort dans le crash de l’avion en lui même.

Lors du procès pour homicide et blessures involontaires, un an de prison avec sursis et 20.000 euros d’amende avaient été requis par le parquet à l’encontre du pilote et de la compagnie aérienne. Seule Régional a été déclarée responsable sur le plan civil et devra verser à la FENVAC (Fédération nationale des victimes d’attentats et d’accidents collectifs) 5.000 euros au titre de préjudice moral et 5.000 euros pour frais d’avocat.

Par ailleurs, de 4.000 à 41.000 euros dommages et intérêts ont été alloués à chacune des 27 parties civiles alors qu’une expertise médicale a été ordonnée pour trois d’entre elles afin d’apprécier le traumatisme en lien avec l’accident.

L’avocat du pilote, Me Roland Rappaport, s’est félicité du rejet par le tribunal de l’interdiction à vie de piloter demandée par le parquet. "Le comportement du commandant de bord qui a géré de manière exceptionnelle le décrochage a permis de sauver toutes les personnes qui étaient à bord", a souligné M. Rappaport.

Il était cependant reproché au pilote de 48 ans de ne pas avoir procédé au dégivrage de l’appareil, un Fokker 100 qui, le 25 janvier 2007, s’était incliné peu après son envol de l’aéroport de Pau-Uzein vers Roissy, avant de glisser sur plusieurs centaines de mètres sur le sol et de percuter un camion circulant sur une route, tuant sur le coup le conducteur.

Les 50 passagers et les quatre membres d’équipage n’avaient souffert que de blessures légères. "Le tribunal a retenu en sa faveur le fait qu’il n’avait pas été informé des accidents précédents dus au givrage et qu’il n’avait pas été formé pour y faire face", a souligné l’avocat du pilote.

D’après France3.fr - EJ - 2 janvier 2012


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