Dans les jours qui ont suivi l’accident d’avion où 116 personnes ont trouvé la mort dont mon fils, nous, familles et proches des victimes, avons eu la chance de pouvoir rencontrer le représentant de la FENVAC. Si nous nous sommes en priorité tournés vers la FENVAC c’est d’une part parce qu’il était évident pour nous que nous partagions la même tragédie et que nous ne voulions pas être confinés au rôle de victime assistée mais que nous voulions prendre part aux suites inéluctables de ce drame. Ces deux éléments, être ensemble et agir, nous ont sans doute beaucoup aidés au cours des années suivantes et nous aident encore aujourd’hui.
A présent, une partie d’entre nous se sent capable de se battre pour que de tels drames ne se reproduisent pas et d’être aux côtés des victimes en cas d’accident collectif ou d’attentat.